3 mai 2024

Âgé de 24 ans, le poète Ben Johnson JUSTE signe “Elixir” son premier livre

Suite à la publication de son premier livre intitulé “Elixir”, Le poète Ben Johnson JUSTE, originaire de la ville de Jérémie a franchi une importante étape dans sa carrière poétique. Unique enfant de sa famille, le jeune poète de 24 ans a a animé sa séance de vente se signatures le samedi 23 avril 2022 au local de l’université Lumière.

Exilir est un recueil où ses deux personnages (Goman et Amélie) usent leur plume après s’être amourachés l’un de l’autre, pour dénoncer notamment les irrégularités du monde et se pencher sur certaines valeurs dites perdues.

Comme le disait Pierre Corneille :” Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années “. L’étudiant en cinquième année en médecine, poète Ben Johnson JUSTE travaille avec acharnement pour se singulariser dans le pays dès son jeune âge.

En effet, “Elixir” le nouveau œuvre littéraire du jeune poète Ben Johnson JUSTE est enfin disponible alors qu’il lui a fallu deux années de travail pour le peaufiner.

L’auteur du recueil l’a signé le samedi 23 avril 2022, en présence de nombreux de ses lecteurs et tant d’autres bibliophiles. L’ouvragre est toujours disponible au prix de 500 gourdes. Ceux qui y sont intéressés peuvent contacter l’auteur sur le +509 48321317 ou jb7management@gmail.com .

Un extrait de l’ouvrage

Chapitre I
La découverte

Épisode 1

Goman se retrouve dans la rue, sans espoir, sans personne pour lui tendre la main. Il pleure ses tourments. L’inégalité du monde le ronge, mais il ose espérer malgré tout.

J’ose espérer.

Toi, regarde-moi. Je te cause, pourquoi ne suis-je pas comme toi ?
Pourquoi t’as le droit de sourire, d’être aimé ? Tu as droit aux loisirs, alors que moi je suis seul, dans la rue, à la merci du désespoir.
Le salon du peuple est devenu ma chambre à coucher. J’y demeure car je n’ai nulle part où aller.

Le bonheur a peur de moi. Il s’en va loin de moi. Je vois des gens sourire chaque jour alors que moi j’ai oublié de sourire.
Là où je vis le froid me ronge. Les feux de camp ne peuvent rien pour moi. Je suis foutu. Je ne suis plus le même. J’ai peur de tout. De moi-même.
Le jour me tente, me donne envie de voler. La nuit me hante. Je me lève souvent pour pleurer. Quant à la vie… Hum ! La vie !

Ce qui pour d’autres est une vie, pour moi c’est un abattoir. Chaque jour, je subis le foutu sort des bœufs.
Quand prendra fin ce purgatoire ? Je ne possède même pas un mouchoir pour sécher mes larmes.
Cette vie ne veut plus de moi ! J’en veux une autre, ici-bas ou dans l’au-delà.

Des années sont passées, je deviens plus âgé mais j’ose quand même espérer.
J’espère que ceux qui sont de l’autre côté de la balance me tendent la main.
J’ose espérer que mes semblables qui souffrent comme moi auront un avenir sain.

J’ose espérer !

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