13 mai 2024

Haïti-Sécurité Vers une compréhension de l’insécurité qui sévit dans le pays avec le professeur James Boyard à l’invité du midi sur la radio télévision Caraïbes.

Depuis plusieurs années la société haïtienne fait face à une montée spectaculaire de l’insécurité. Elle prend diverses formes, que ça soit environnementale, sanitaire, politique, etc. et celle qui ne cesse de s’accroître au jour le jour est celle de la prolifération des groupes armés dans chaque recoin du pays. C’est dans ce contexte que le mardi 12 Avril 2022, le professeur d’université et spécialiste en relations internationales James Boyard à travers l’émission “l’invité du midi” a répondu à certaines interrogations tournant autour de cette problématique, suite à la sortie de son ouvrage: Le procès de l’insécurité, problème, méthode et stratégie.

Aborder l’insécurité se veut être une affaire multifactorielle vue qu’il y a de nombreuses questions connexes à ce problème, selon le spécialiste en relations internationales, on ne saurait voir l’insécurité sans parler de la politique publique qui englobe l’aménagement du territoire, le chômage, la prise en charge des quartiers défavorisés, etc.

Pour montrer l’expansion de l’insécurité, le professeur Boyard tient compte des rapports statistiques sortis en 2018 qui montre une hausse considérable des cas d’enlèvements et domicides, soit quarante-sept (47) cas de kidnapping et six quatre-vingt dix-huit cas d’assassinat, pour six cent (600) à mille (1000) cas par année durant ces dix (10) dernières années. Pourtant aujourd’hui qui est en nette augmentation, on enregistre jusqu’à trois cent (cas) par trimestre. Voilà pourquoi il pense que la connaissance de l’insécurité dans toutes ses dimensions s’avèrent importante pour une bonne explication.

Selon l’approche du professeur pour arriver à mettre fin au phénomène de l’insécurité il faut mettre en place une nouvelle stratégie qu’il appelle la stratégie des trois (3) C: Confiner les groupes armés, les confronter de manière stratégique intelligente et en dernier lieu, la consolidation de la paix, une paix durable.

Face à la cherté de la vie, les prix des produits de première nécessité qui ne cessent d’augmenter, n’est-il pas possible que des actes de criminalité augmentent encore plus dans le pays car bon nombre d’observateurs pensent que l’État n’a aucune volonté d’endiguer le phénomène de l’insécurité.

Ansiana Larose
larsiana97@gmail.com

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