2 mai 2024

Éditorial du jeudi 8 septembre 2022: Il y a lieu de se soulever, mais…

Éditorial du jeudi 8 septembre 2022
Il y a lieu de se soulever, mais…
Il n’y a aucunement lieu de se réjouir d’un réveil de la population si celle-là n’est pas guidée dans le sens de la jouissance effective de ses droits fondamentaux, de la pleine satisfaction de ses espérances concrètes. Au Rassemblement des Démocrates, Nationaux, Progressistes (RDNP), nous ne craignons pas les mouvements de déconstruction, de démembrement, mais, nous avons en horreur tous ceux-là qui ne s’accompagnent pas de réflexions, de propositions, d’actions concertées sur une obligatoire transition de rupture, devant annoncer l’abondante moisson de la reconstruction, du remembrement de l’État. Celui-là est en faillite presque totale. La société est menacée d’effondrement imminent. Le territoire national ne peut résister à aucune averse, voire à une catastrophe naturelle. Et les villes sont sales, vidées de tout leur sens.
Il y a enfin lieu de marquer la rupture avec le règne des ténèbres des gangs armés, «bandits légaux fédérés», à savates et à cravate, pour ouvrir, définitivement, les chemins et chantiers de la Terre natale à transformer en Terre promise. Ce règne sanguinaire qui nous vaut l’exode de nos bras et de nos cerveaux, paralyse les moindres activités économiques et sociales, pousse à la faillite petites, moyennes, grandes entreprises, hypothèque l’avenir de nos enfants… Il y a bien lieu d’en finir, une fois pour toutes ! Avec la rareté artificielle répétée de produits pétroliers, la dépréciation vertigineuse de la gourde par rapport au dollar, les cas scandaleux de corruption et de détournement de fonds dans la fonction publique, les temps d’interrègne sans mission, ni mandat ni vision. En finir avec l’incertitude, l’insécurité. Avec l’impudence des assoiffés de pouvoir, des trafiquants d’armes et de stupéfiants. Avec le culte de l’argent sale, facile…
Il y a bien lieu de régler toutes les questions de sécurité, de gouvernance, d’alternance régulière au pouvoir, d’aménagement du territoire, de reprise des activités économiques, commerciales, sociales, sportives, culturelles… Pour redonner à cette population, au bout de ses forces, meurtrie, avilie, le goût de vivre, l’espoir d’un lendemain meilleur. Le goût de la justice et, surtout du travail.
Il y a bien lieu de se soulever mais il n’y a aucunement lieu de répéter les mêmes erreurs. Il y a lieu que les élites, les protagonistes de cette vieille crise multidimensionnelle, les partis politiques, les institutions morales, les organisations de la société civile, dans un sursaut collectif, dans un effort citoyen, patriotique de dépassement de soi, définissent un agenda de sortie de crise, pragmatique, réaliste, à l’abri des intérêts individuels, claniques, partisans. Désormais, il y a lieu que les Grenadiers, Guerriers de lumière et Magistratures morales se manifestent, s’expriment pour enterrer le règne des ténèbres des «bandits légaux fédérés».
Pour la gloire de nos Aïeux, le bonheur de nos enfants !
Ensemble, ensemble, ensemble, jusqu’à la victoire finale.
Met men, pran desten nou an men.

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