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Suite à la publication des résultats d’une enquête de l’UNICEF sur le nombre d’établissements scolaires fermés dans des quartiers contrôlés par des gangs armés, l’UPEPH a mis en question les chiffres avancés par l’ONG. Selon lui, aucune enquête ne peut être réalisée puisque les habitants de ces quartiers ont fui.
L’Union des parents d’élèves progressistes haïtiens (UPEPH) a mis en doute, lors d’une conférence de presse, les chiffres disposés par l’UNICEF, dans le nombre des écoles fermées en raison des conflits entre les gangs armés dans differents quartiers notamment à Croix-des-Bouquets, Tabarre, Cité Soleil et dans la 3e circonscription de Port-au-Prince.
Selon le coordinateur général de cette structure, Léo Litholu, les chiffres publiés par l’UNICEF dans son enquête sont fausses parce qu’il n’y a aucun moyen de se rendre présentement dans ces quartiers puisque les habitants, pour la plupart, sont délogés.
Comment l’UNICEF est-il en mesure de réaliser une enquête dans la Plaine du Cul-de-sac puisque les habitants ont fui les violences provoquées par les conflits entre les gangs armés? s’interroge t-il
Par ailleurs, Léo Litholu dénonce l’ONG à travers ses manœuvres, dit-il, d’exagérer ses rapports d’enquêtes pour pouvoir bénéficier l’aide de la communauté internationale en soutien à l’éducation en Haïti . Une aide qui, selon lui, va directement dans les caisses de cette instance internationale qui remplace les acteurs nationaux dans le secteur éducatif.
Après les conflits entre 400 mawozo et chen mechan dans la Plaine du Cul-de-sac, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance informe 1700 établissements scolaires sont fermés dont 772 dans la commune de La Croix-des-Bouquets, 446 dans la commune de tabarre, 274 à cité-soleil et 200 autres à Martissant, Fontamara, au centre-ville et au bas Delmas.
Alix ISRAËL
alixisrael53@gmail.com
