13 mai 2024

Les deux filles de Vladimir Poutine sanctionnées par l’Union Européenne

Maria Vorontsova et Katerina Tikhonova, les filles du président russe, Vladimir Poutine, sont désormais inscrites sur la liste des sanctionnées de l’Union Européenne, aux cotés de plus de 200 personnes.

Ce vendredi 8 avril 2022, l’Union Européenne a communiqué la liste des personnes sanctionnées pour l’invasion de l’Ukraine, parmi lesquelles on retrouve les deux filles de Vladimir Poutine aux cotés des oligarques proches du président russe et des patrons de presse pro-Kremlin.

Déjà ciblées par Washington et Londres, Maria Vorontsova et Katerina Tikhonova, nées respectivement en 1985 et 1986, sont les filles de Vladimir Poutine et de Lioudmila Poutina dont le président russe a annoncé avoir divorcé en 2013. Comme les 217 individus et les 18 entités ajoutés sur cette liste publiée au journal officiel de l’Union Européenne, elles sont frappées d’une interdiction d’entrée dans les régions de l’agglomération européenne et leurs avoirs y sont gelés.

L’aînée, Maria Vorontsova, est visée pour son rôle dans Nomenko, une importante société de projets d’investissement dans le secteur de la santé qui procure «des sources substantielles de revenus» au gouvernement russe, précise le journal officiel. Sa soeur, Katerina Tikhonova, dirige un fonds de soutien aux jeunes scientifiques créé par des compagnies dont les dirigeants «sont des membres du cercle rapproché d’oligarques» du président russe, selon la même source.

Cette cinquième salve de sanctions impose en outre des mesures économiques notamment un embargo sur le charbon russe à partir du mois d’août et la fermeture des ports européens aux bateaux battant pavillon russe. Les achats de charbon par l’UE représentent un montant de huit milliards d’euros par an, une somme très inférieure aux achats de gaz et de pétrole. Elle a été décidée après la découverte de dizaines de cadavres de civils le week-end dernier à Boutcha, près de Kiev, après le retrait des forces russes. Les images ont suscité une onde de choc mondiale et des accusations de «crimes de guerre» contre Moscou.

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