par Haïti a demandé le jeudi 11 novembre 2021 devant l’Organisation des États américains (OEA) un traitement « avec un minimum d’humanité » aux migrants de son pays, plongé dans une crise humanitaire qui a contraint ses citoyens à partir à la recherche d’une vie meilleure.
« Nous demandons et exigeons que (les migrants haïtiens) soient traités avec un minimum d’humanité », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et des Cultes d’Haïti, Claude Joseph, lors de la 51e Assemblée générale de l’OEA, que le Guatemala accueille virtuellement.
La migration, a-t-il dit, « est l’un des grands défis de notre pays », car c’est un « problème récurrent dans notre société qui amène notre population haïtienne à chercher un boom à l’étranger ».
Il a regretté qu’il y ait “un grand pourcentage de la population qui se trouve dans cette position”, reconnaissant qu’il y a beaucoup de ses compatriotes “migrants dans toute la région”.
Les « problèmes complexes » auxquels la région est confrontée en termes de mobilité humaine « méritent la collaboration de tous les pays d’origine et d’accueil et de la communauté internationale qui accueille les immigrants », a-t-il fait savoir.
Claude Joseph a également insisté sur la demande faite précédemment de collaboration internationale pour élucider l’assassinat du président de ce pays, Jovenel Moise, survenu le 7 juillet.
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