16 mai 2024

Au Pérou: le nouveau président, Pedro Castillo, promet une réforme de la Constitution

Au Pérou, le nouveau président péruvien Pedro Castillo promet un pays «sans corruption»

L’ancien instituteur Pedro Castillo a prêté serment mercredi comme nouveau président du Pérou, disant souhaiter mettre fin à la corruption dans le pays et lancer un processus pour une nouvelle Constitution.

Pedro Castillo est sorti de l’anonymat il y a quatre ans en prenant la tête d’une grève d’enseignants. Le syndicaliste de 51 ans, élu sous les couleurs de la gauche radicale, a été proclamé vainqueur le 19 juillet après un scrutin très serré face à son adversaire de la droite populiste, Keiko Fujimori

Novice de la politique et ancien instituteur, Pedro Castillo est devenu le nouveau président du Pérou. Il a en effet prêté serment mercredi au Congrès dans la capitale du pays, Lima. « Je jure devant Dieu, devant ma famille, les paysans, les peuples indigènes (…), les pêcheurs, les médecins, les enfants, les adolescents que j’exercerai ma charge de président de la République », a déclaré le nouveau président de gauche devant le Parlement.

« Je jure devant les peuples du Pérou, pour un pays sans corruption et pour une nouvelle Constitution », a-t-il ajouté, vêtu d’un costume andin noir et arborant son désormais célèbre chapeau blanc. Il a ensuite reçu l’écharpe bicolore des mains de la nouvelle présidente du Parlement, l’opposante centriste Maria del Carmen Alva. « C’est un très grand honneur de porter les revendications et la voix du citoyen, en particulier des peuples opprimés. Forgeons un pays au sommet de son histoire millénaire, un pays dont les générations futures seront fières. Chers frères et sœurs, nous ne vous décevrons pas » a déclaré sur Twitter Pedro Castillo.

La prestation de serment du nouveau président de gauche a eu lieu le jour où le pays andin de 33 millions d’habitants célèbre le bicentenaire de son indépendance. Des festivités sont programmées jusqu’à vendredi. Le roi Felipe VI d’Espagne, six présidents de la région, le secrétaire d’État américain à l’Éducation, Miguel Cardona, et l’ex-dirigeant bolivien Evo Morales étaient présents à la cérémonie.

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *