par Plus de 31 mille haïtiens déportés de la République dominicaine vers Haïti dont 12 mille ces trois derniers mois depuis l’annonce en février dernier du président dominicain Luis Abinader de construire un mur de 190 kilomètres entre son pays et Haïti, une poussée de xenophobie envahit la République voisin.
Alors que le reste du monde ferme ses portes aux migrants haïtiens, le pays qui partage une île avec Haïti le réprime également d’une manière qui n’a pas été vue depuis des décennies.
L’augmentation des mauvais traitements infligés aux Haïtiens dans le pays a coïncidé avec l’arrivée de Luis Abinader, qui a assumé la présidence en août 2020.
Ils accusent le gouvernement de cibler les populations vulnérables, de séparer les enfants de leurs parents et de faire du profilage racial – Haïti est majoritairement noir, alors que la plupart des Dominicains s’identifient comme métis.
Les autorités dominicaines ne recherchent pas seulement les Haïtiens qui sont récemment entrés illégalement en République dominicaine, mais aussi ceux qui y vivent depuis longtemps.
Ils ont arrêté des Haïtiens qui sont entrés illégalement en République dominicaine ; les Haïtiens dont les permis de travail dominicains ont expiré ; les personnes nées en République dominicaine de parents haïtiens à qui la citoyenneté a été refusée.
Des voix de la société civile dominicaine critique le gouvernement dominicain qui viole les lois et les accords en expulsant les femmes enceintes, en séparant les enfants de leurs parents.
