par Pour une énième fois, dans plusieurs audios, des colombiens dénoncent qu’ils sont « dans un camp de concentration ».
Le groupe a été arrêté pour sa participation présumée à l’assassinat du président Jovenel Moïse.
« Nous mourons lentement, ici nous avons été condamnés à mort de faim », déclare dans un audio un homme qui s’est identifié comme l’un des 18 ex-militaires colombiens détenus en Haïti pour sa participation présumée à l’assassinat du président Jovenel Moïse . « S’il vous plaît, nous avons besoin de votre aide. Nous sommes 18 bons Colombiens, trompés et prisonniers dans cette prison, nous avons besoin de vous, aidez-nous s’il vous plaît », ajoute-t-il.
Cependant le président colombien, Iván Duque, a déclaré aux journalistes que la plupart des ex-militaires avaient été amenés à se rendre en Haïti et à effectuer une prétendue mission de protection et que seul un petit groupe connaissait le véritable objectif du plan.
« Nos droits ont été bafoués, nous sommes en détention depuis deux mois et demi, nous n’avons ni défense ni avocat ; Ils nous ont complètement isolés, ils ne veulent pas que nous nous défendions, ils veulent nous incriminer injustement et absoudre ceux qui sont vraiment coupables de la mort du président », conclut l’homme dans un audio publié le 15 septembre 2021 par le magazine Semana de Colombia et présenté le mardi 27 septembre 2021par la journaliste Consuelo Despradel.
Par ailleurs, les autorités colombiennes ont également souligné que les ex-militaires colombiens hautement qualifiés ont été embauchés par au moins cinq sociétés de sécurité, dont CTU Security, qui fait actuellement l’objet d’une enquête.
Au début du mois de septembre, les 18 ex-militaires ont décrit les tortures présumées dans une lettre envoyée aux autorités de leur pays et à laquelle l’Associated Press a eu accès par l’intermédiaire d’un des proches, qui a demandé que son identité soit réservée pour des raisons de sécurité. Il n’a pas donné de détails sur la façon dont ils ont reçu la lettre manuscrite.
