19 mai 2024

Mali: des Partis rejettent la durée de cinq ans de la transition

Une dizaine d’organisations politiques maliennes ont rejeté ce dimanche 2 janvier 2022 la durée de cinq ans de la transition proposée par le gouvernement malien auprès de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) la veille. Abdoulaye Diop, le ministre malien des affaires étrangères avait déclaré à la télévision qu’il avait communiqué au président en exercice de la Cédéao, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo une prolongation de cinq ans de la transition à partir du 1er janvier.

Ce dimanche 2 janvier, le “Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition” a indiqué dans un communiqué de presse que cette “échéance” « viole la charte de la transition, n’a pas fait l’objet de discussions au Mali et ne saurait être en aucun cas une aspiration profonde du peuple malien ». En conséquence, le Cadre dit avoir rejeté “chronogramme unilatéral et déraisonnable », a-t-il souligné.

Les dirigeants ouest-africains, l’organisme dont le Mali en fait partie se tiendront en réunion le 9 janvier prochain en sommet extraordinaire à Accra. Ils avaient exigé la fin de l’année dernière pour que les élections se tiennent au mois de février 2022 tout en menaçant des sanctions supplémentaires si les autorités maliennes n’en trouvent un consensus dès janvier afin d’organiser le scrutin le 27 février prochain.

Le gouvernement malien a donc invoqué l’insécurité persistante qui plane sur ce pays d’Afrique de l’ouest en proie de la pauvreté. Ce pays qui fait face depuis 2012 aux attaques de regroupements affiliés à Al-Qaïda, l’Etat islamique, ainsi que livré aux vagues de violences de toutes sortes des milices autoproclamés et des bandits.

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *