par La vice-présidente américaine Kamala Harris a déclaré hier vendredi 11 mars 2022 que l’engagement de Washington envers la défense collective de l’Otan était “de fer” lors de sa visite en Roumanie, alliée, qui a subi un afflux de réfugiés de l’Ukraine voisine au milieu de l’invasion russe de ce pays.
“Nous prenons au sérieux et sommes prêts à agir sur nos paroles .
” Une attaque contre un est une attaque contre tous “”, a déclaré Harris lors d’une conférence de presse avec le président roumain Klaus Iohannis.
Harris a également remercié la Roumanie, un pays des Balkans de 19 millions d’habitants, pour avoir accueilli des dizaines de milliers de personnes déplacées d’Ukraine plus tôt cette semaine.
La crise des réfugiés ukrainiens devrait devenir plus difficile dans les jours et les semaines à venir.
Mme Harris a déclaré que le peuple roumain a été “extraordinaire dans la générosité et le courage dont il a fait preuve en ce moment”.
Elle a averti que le président russe Vladimir Poutine n’avait montré “aucun signe d’engagement dans une diplomatie sérieuse” pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Elle a réitéré que les Américains doivent être prêts à supporter des prix de l’essence plus élevés alors que Washington et ses alliés punissent la Russie, un important fournisseur mondial de pétrole, avec des sanctions économiques pour l’invasion.
« Il y a un prix à payer pour la démocratie. Vous devez soutenir vos amis », a déclaré Harris. “Parfois c’est difficile, souvent ce n’est pas facile”, a-t-il ajouté.
Le président roumain Iohannis a déclaré pour sa part qu’il augmenterait les dépenses de défense de la Roumanie de 2% à 2,5% de son produit intérieur brut, le dernier exemple de nations européennes investissant davantage dans la sécurité nationale au milieu de l’agression russe.
Il a ajouté que l’OTAN devait “repenser fondamentalement” son approche de son flanc oriental et s’est entretenu avec Harris sur le renforcement de la présence de l’alliance là-bas.
“L’OTAN agira sans hésitation pour défendre chaque État allié, y compris, évidemment, la Roumanie”, a déclaré Iohannis. “C’est un scénario que nous voulons tous éviter.”
