par Le Président Haïtien Jovenel Moïse, assassiné dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, dressait une liste contenant des noms de personnes influentes dans differents spheres d’activités de la vie nationale. Entres autres, des noms de responsables politiques et d’hommes d’affaires liés au trafic de drogue, rapporte samedi le journal Américain New York Times, qui ajoute qu’il prévoyait fournir ces noms au gouvernement américain.
Sachant combien la tension entre le Clan de Jovenel et celui de ses opposants était grande, le document selon la même source aurait fait partie d’une série plus vaste d’affrontements entre Jovenel Moïse et de puissantes personnalités politiques et du monde des affaires, dont certaines étaient soupçonnées de trafic de stupéfiants et d’armes.
Dans la foulée, on avance que certaines des personnes arrêtées ont avoué que la récupération de cette liste de noms de personnes suspectées d’être impliquées dans le trafic de drogue était une priorité, indique le New York Times en citant trois responsables haïtiens proches de l’enquête.
Une porte-parole du cabinet du premier ministre Ariel Henry n’avait pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaires.
Jovenel Moïse a été tué par balles lors d’un raid nocturne à son domicile par un groupe d’hommes armés qui comprenaient d’anciens soldats colombiens. Les autorités haïtiennes ont arrêté 45 personnes mais n’ont jusqu’à maintenant inculpé personne pour ce meurtre.
L’assassinat de Jovenel Moïse a plongé Haïti dans une grave crise politique en l’absence de président élu et a alimenté une vague d’enlèvements par des gangs qui contrôlent désormais une grande partie du pays.
Nonobstant les diverses avancées sur l’enquête de l’assassinat, la famille et les sympathisants de Jovenel continuent de demander justice et de critiquer le comportement de certains responsables ne manifestant aucun interêt à la cause.
