21 septembre 2024

Des ex-soldats colombiens emprisonnés dans le dossier de l’ assassinat en Haïti réclament une liberté immédiate

Dix-sept ex-soldats colombiens détenus pour leur participation présumée à l’assassinat du président haïtien, Jovenel Moise, ont exigé leur “liberté immédiate” alléguant des mauvais traitements et des abus, selon une lettre révélée par des médias colombiens hier mardi.

Dans la lettre manuscrite de vingt pages, les détenus dénoncent “des violations des droits de l’homme, du procès équitable et des problèmes de santé

A l’agence nationale des droits de l’homme, à l’ONU et au gouvernement colombien , ils ont demandé : “Nous sollicitons votre aide pour demander une liberté immédiate pour nous tous”.

“Les délais légaux de notre détention sont absolument expirés, par conséquent, nous sollicitons un soutien (…) pour déposer cette demande d’habeas corpus”, ajoute la lettre.

Le document a été signé par 17 personnes de Port-au-Prince, où elles sont toujours détenues après l’assassinat.

“A ce jour, le motif de notre arrestation n’a pas été communiqué, (…) nous n’avons pas d’avocat de la défense, nous n’avons été déférés devant aucun juge”, s’est plaint un des ex-militaires.

La vice-présidente colombienne et ministre des Affaires étrangères, Marta Lucía Ramírez, a protesté à plusieurs reprises contre les mauvais traitements infligés à ces prisonniers en Haïti.

Les détenus allèguent “la cruauté, la xénophobie, le harcèlement, la torture physique et psychologique”.

Bogotá a offert son soutien pour résoudre les motifs du crime, qui n’ont pas été clarifiés.

Sur la base des enquêtes qu’elle a recueillies avec le FBI, la police colombienne soupçonne que les mercenaires ont été trompés et que seuls quelques-uns étaient au courant du plan d’assassinat du président haïtien.

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *