22 novembre 2024

Mauvais service des compagnies de téléphonie mobile en Haïti : “Nou pap konplis” tire la sonnette d’alarme

Le collectif “Nou pap Konplis (NPK)” se dit révolter de la mauvaise qualité de services offerts à la population par les compagnies de téléphonie mobile en Haïti. Sidéré de la persistance de cette lamentable situation, Nou pap konplis, interpelle le directeur général du CONATEL, Jean-Marie Guillaume, et invite les compagnies à revoir leur stratégie mesquine.

Le problème de communication persiste en Haiti. Les compagnies de téléphonie mobile ne font aucun effort pour améliorer le service. Parallèlement, elles font grimper les prix des différents plans à un rythme exponentiel.

C’est en ce sens que la structure Nou Pap Konplis s’est décidée d’agiter l’eau. Le porte-parole de ce collectif, Ricardo Fleuridor, est montée au créneau pour dénoncer cette situation qui apparaît comme un fait normal pour plus d’un dont le DG du CONATEL lui-même. Le petrochallenger exige des explications non seulement de la part de l’État haitien qui ne pipe mot mais aussi des compagnies qui en profitent pour exploiter à outrance les consommateurs.

M. Fleuridor se rappelle de la dernière prise de position publique sur ce dossier de M. Guillaume. Des explications qu’il a qualifié de partisanes. Lors de son intervention, Jean-Marie Guillaume, précise le porte-parole, avait, au lieu de prendre partie pour la population, défendu la cause des compagnies indexées. Selon le DG, la mauvaise qualité de services offerts est en liaison à la situation délétère d’insécurité qui sévit dans le pays.

Pour le dirigeant du NPK, il n’est pas possible que personne ne vienne expliquer les consommateurs pourquoi ils sont ainsi exploités et qu’est-ce qui va être fait pour pallier ce manque à gagner? Parallèlement, il s’en prend vertement au Dirigeant du CONATEL qui, d’après lui, cherche de faux prétextes pour justifier la méchanceté des compagnies mises sur le banc des accusés. “Considérant que ce que dit le DG était réel pourquoi, les autres zones les plus tranquilles dénoncent-elles les mêmes difficultés?”, s’interroge-t-il arguant que des conférences de presse, des sit-in, entre autres sont programmés pour dénoncer cette misère. Il annonce également que sa structure est en train de concerter avec d’autres groupes en vue de faire boule de neige.

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