18 mai 2024

25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes passée sous silence en Haïti

Depuis 1999, le 25 novembre est baptisé “Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.”

Tout a commencé le 25 novembre 1960 où trois femmes dominicaines, les sœurs Mirabal furent assassinées sur les ordres du chef de l’Etat dominicain. Le 19 octobre 1999, lors de la 54e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les représentants de la République dominicaine et 74 États membres ont présenté un projet de résolution visant à faire du 25 novembre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales étant invités ce jour-là à mener des opérations de sensibilisation de l’opinion à ce grave phénomène.

Nonobstant cette grande avancée dans la lutte pour le respect des droits de la femme, les dirigeants haïtiens ne sont toujours pas parvenus à garantir le bien être des femmes.

D’après une étude faite le Fond des Nations pour l’Enfance (UNICEF), la prolifération des groupes de Gangs et la montée de l’insécurité favorisent
L’augmentation des violences sur les femmes et les enfants.

Entre 2020 et 2021, le nombre de femmes, victimes d’agressions armées qui auraient été attribuées à des gangs criminels a considérablement augmenté en Haïti, notamment des meurtres, des blessures, des viols et des enlèvements, selon les Nations Unies.  Cela représente une augmentation de 62 % par rapport au rapport.

Dans une entrevue, Jean Gough, directrice régionale de l’UNICEF pour l’Amérique Latine et les Caraïbes explique que: « Les enfants et les femmes en Haïti ne sont plus simplement les victimes de gangs criminels — ils deviennent de plus en plus leurs cibles », prévient . Qu’il s’agisse d’enlèvements, de viols ou même de meurtres, de plus en plus d’incidents de violence des gangs ont impliqué des enfants et des femmes au cours des dernières semaines et des derniers mois. Cette récente recrudescence alimente l’insécurité dans ce pays pauvre. »

Dans la foulée, on ne peut ignorer les faits comme ceux de: Evelyne Sincère qui a été kidnappée, torturée, assassinée et abandonnée dans une décharge à ordures le 1er novembre 2020; en novembre 2006, Farah Kerbie Dessources, 20 ans, en terminale, elle aussi, a été kidnappée, torturée et assassinée; Lencie S. Mirville, 23 ans a été également torturée, assassinée et son cadavre a été balancé dans un ravin, sur la route de l’Amitié. 

Que dire d’Antoinette Duclaire et de tant d’autres femmes violées, assassinées? Que dire de million d’autres qui chaque jour subissent en silence le harcèlement et d’autres formes de violences en foyer ou au quarter?

Que dire de notre regime patriacal qui monopolise les droits et les lois au bien être des Hommes?
Que dire? Que faire?
Crier! Chanter! Esperer! Pour que le 25 novembre soient une journée de triomphe pour les femmes Haïtiennes.

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