21 novembre 2024

Une cinquantaine de morts, dont 5 enfants, dans l’attaque d’une gare ukrainienne

L’attaque de la gare ukrainienne de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, a fait au moins 50 morts, dont cinq enfants, selon les autorités ukrainiennes , qui rappellent que des milliers de personnes s’y étaient rassemblées en attendant leur évacuation.

Comme l’a signalé, via son compte twitter, le gouverneur de Donetsk, Pavlo Kirilenko, le nombre de blessés admis dans les hôpitaux s’élève également à 98, dont beaucoup grièvement.

Kirilenko a reproché aux “fascistes russes” d’avoir dirigé leur attaque avec des missiles “Tochka-U” dans une action préméditée contre la population civile.

Les autorités du Donbass exhortaient depuis deux jours la population civile à quitter ces régions et prévenaient que les troupes russes préparaient une grande offensive pour en prendre le contrôle absolu.

D’autre part, Oleksiy Arestovych, conseiller du chef du bureau du président ukrainien, a assuré que l’attaque avait été précédée d’une reconnaissance approfondie de la cible par la Russie.

“Les troupes russes ont attaqué la gare de Kramatorsk avec un missile de type Iskander. Il faut comprendre que les attaques de ce type sont précédées d’une reconnaissance approfondie de la cible, au moins avec des drones, en observant le terrain”, a-t-il déclaré sur son compte Twitter. . Facebook collecté par l’agence Ukrinform.

Selon Arestovitch, c’est “un missile trop cher” et il est “trop ​​difficile et risqué d’organiser des attaques de ce genre”.

“Ils ont parfaitement vu qu’ils frappaient des civils, dès le matin, qu’à ce moment-là il y avait des milliers de personnes qui tentaient de quitter la gare, des familles, des enfants, des personnes âgées”, a-t-il ajouté.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a assuré dans un communiqué via son compte Facebook que cette attaque contre une gare est la preuve que la Russie “extermine” la population civile.

“C’est un mal qui n’a pas de limites. Et s’il n’est pas puni, il ne s’arrêtera jamais”, a ajouté Zelensky.

La Russie a nié toute responsabilité dans l’attentat : “Le 8 avril, les forces armées russes n’avaient pas de missions de tir dans la ville de Kramatorsk et elles n’étaient pas prévues”, a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Gémina Jn Baptiste

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