par Trois mots, en boucle tournent dans un refrain populaire sur les réseaux sociaux et attirent l’attention des gens de toutes catégories et de différentes couches sociales pour la promotion d’un lieu exquis quasiment inconnu. Vous et moi et même ceux et celles qui se sont lancés dans le challenge « SANTORINI », sont dans l’ignorance totale de la thématique de l’heure qui fait danser, qui fait parler et qui démotive davantage certains pseudo-puristes qui condamnent à tort et sans raison cette génération baptisée « génération 2000 ».
Depuis quelques mois en Haïti, le concept « Génération 2000 ou Timoun 2000 yo » constitue le sujet d’un interminable débat résultant d’un conflit intergénérationnel.
Dans la foulée, nous avons aujourd’hui décidé de rapprocher certains des faits et de traiter le sujet dans une grille philosophique juxtaposée sur « l’être et le Paraître » dans l’idée de dégager un élément de réponse capable de faciliter la compréhension.
D’entrée de jeu, nous partons de l’hypothèse que cette génération mise beaucoup plus sur son paraître. A l’ère ou nous vivons, l’ère dite révolution technologique et de la facilitation de soigner son paraitre (FILTER), l’apparence, a une grande importance comme elle l’a toujours été. Nous avons besoin d’être appréciés, voire d’être aimés des autres. Voltaire nous dit que « l’amour de nous-même suscite l’amour des autres ». L’apparence détermine toujours une première opinion. Toutes nos idées nous viennent de nos sens. « L’Homme est perfectible » a-t-on dit. Nous pouvons agir sur notre être, comme sur notre paraître et les deux ne s’opposent pas.
Être et paraître, ce ne sont pas que les apparences. Tout est comportemental, car tous nous jouons un jeu de rôle, plus ou moins constant. Les ramener à des notions physiques casse l’être et le paraître. -En même temps, se pose le problème de l’être social. -Si tu vois les gens, tu n’as pas un regard vide. – L’être et le paraître jouent un rôle dans la vie de tous les jours. Il ne faut pas juger que sur le paraître. – Si je porte tel ou tel vêtement, dit la suivante, c’est pour mon plaisir personnel. Le vêtement n’est qu’un prolongement de ma façon de penser. – Trois approches sur l’être : 1- être c’est ce qui est authentique et qui se substitue à soi.
Alors le paraître entretient-il vraiment des rapports avec l’être ?
Pourquoi les gens recherchent plutôt le paraître ? L’habit fait-il le moine ?
Paraître, c’est « être » mais pour les autres. Le besoin d’être accepté par son environnement peut se retrouver vite plus intense et plus net que le besoin de s’accepter soi-même. Ainsi, pour “plaire aux autres”, on reniera le “s’accepter soi-même”.
Lorsqu’on en vient à se demander qui nous sommes, on cherche l’objectivité. Il va sans dire qu’on s’exclut immédiatement, et qu’on pense que “le regard extérieur” contient la vérité.
Dans cette perspective du paraitre ou du bien paraitre et par-delà même nos moyens, nous nous sommes amenés à offrir une image en désaccord a notre statut social.
Sur ce, nous revenons sur le « SANTORINI CHALLENGE ».
Tout d’abord, il faut souligner que Santorin est une ile, ville, un lieu tropical et touristique, de plaisir à la dimension de Ibiza ou de Tahiti où vivent des gens.
…Santorin est un petit paradis ! Se trouvant dans l’archipel des Cyclades, en Grèce, au beau milieu de la mer Méditerranée, cette île bénéficie d’un climat propice au tourisme avec près de 300 jours de soleil par an… une destination agréable donc tout au long de l’année ! Situé sur une ancienne Caldéra, cet archipel a ainsi un atout de taille par rapport aux autres îles de la Méditerranée : son panorama… D’où que vous regardiez, Santorin offre un spectacle saisissant à chaque instant !
D’où, le corps du sujet du fameux challenge qui fait la promotion du lieu pour un groupe de gens avec les bourses compatibles aux exigences de tel niveau de loisirs.
Santorini, se bikini, en bikini epi toutouni… argent, passeport, exhibitionnisme (corps-nudité-naïveté), folie… sont entre autres un ensemble d’images qui résument une activité de loisirs de riche qui n’est nullement compatible a une catégorie sociale qui compromette leur avenir par ignorance en se ventant corps et âmes dans une utopie.
