Si la police nationale d’haïti qui est responsable de la sécurité des vies et des biens, a brillé par son absence. Les marchands, détaillants et grossistes, les acheteurs, les chauffeurs, les artistes, les comédiens sont tous devenus la proie des gangs armés.
La Centre ville de Port-au-Prince une partie de la capitale haïtienne qui autrefois abritait presque tous les grands magasins, les salles d’exposition de voitures, les salles de cinémas,les plus grands marchés publics, n’est plus qu’un musée d’ordures qui n’attire que les mouches, les gangs armés et les chiens errants.
Et dire que toute cette cruauté ne suffit pas pour motiver les autorités publiques à réagir. Ce qui rend perplexes certains observateurs qui vont jusqu’à se demander s’il n’existe pas une complicité entre les forces de l’ordre et les bandits.
Par ailleurs, plusieurs entrepreneurs ont entrepris des visites d’exploration en République dominicaine. Ils pensent qu’ils peuvent faire tourner leur business mieux là-bas. Chez nous, les décideurs ne se montrent pas préoccupés. Ils ne tentent rien pour créer un climat d’affaires propice à ceux qui veulent entreprendre ou développer leur business. “Monchè zanmi’m sa genyen 7 mwa depi patron’m voye tout anplwaye ale e fèmen pòt biznis la koz yon group gang te mandel poul bay
75 mil goud chak mwa.” déclaration d’un ex employé dans une entreprise à croix des bouquets à un journaliste Fernandolive .
Du coup, l’économie haïtienne commence à enregistrer un grand nombre de pertes d’emplois à cause des troubles politiques qui perdurent dans le pays. Les entreprises subissent des chocs répétés liés à la crise politique, sanitaire et sécuritaire. Plus que jamais Haiti is not open for business.
Dans le secteur artistique le constat n’est pas différent, il y a beaucoup d’artistes et comédiens haïtiens qui décident depuis quelques temps de résider en République dominicaine avec leur famille, si en 2020 le Covid-19 a sombré le secteur musical haïtien pour l’année 2021 c’est le virus des gangs armés qui commandent tout. Ce qui provoque un triste déplacement de toutes les activités sociaux culturel haïtienne vers le pays voisin.
Malgré le fait que les affiches des groupes musicaux haïtiens ne font pas trop de recettes en République Dominicaine mais ils préfèrent ça au lieu de se faire kidnappé lâchement en Haïti. ” li difisil anpil pou fè yon pwogram sen domeng pou jwenn 300 moun vini ladanl” Déclaration Akinson Bélizaire dit Zigizag Zagalo grand animateur de radio, présentateur de télé, promoteur passé de présentation dans le milieu artistique haïtien.
“Le salaire d’un ouvrier Haïtien gagne en République Dominicaine dans un emploi ne lui paye pas le lux d’assister à un programme de nos artistes haïtiens RépubliqueDominicaine.” poursuit Zagalo.
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