par La junte militaire dirigée par le colonel Mamadou Doumbouya, commandant des forces spéciales guinéennes, s’est accaparée du pouvoir le 5 septembre 2021. Cependant, par le ton que donne la junte, la Guinée semble être loin de se retrouver sur les rails de la démocratie et du pouvoir civil.
Pour illustrer, depuis sa prise du pouvoir, elle cherche à effacer les maux de son assaut qui a coûté la vie à plusieurs dizaines de militaires dont nombreux sont les gardes de la présidentielle. Le comité national pour le redressement et le développement (CNRD), veut à tous égards faire oublier la brutalité de cette attaque en promettant avantages mirobolants au chef d’État déchu.
Mamadou Doumbouya, dès son premier discours a eu à prononcer des mots attendus par la population guinéenne fatiguée par l’arrogance et l’isolement d’Alpha Condé. Les premières mesures instaurées par la junte s’inspirent à lutter contre la gabegie et la corruption. Ces dernières font qu’il ait la confiance de la population.
Le colonel Mamady Doumbouya ne reste qu’à établir un vrai programme de transition et de développement vers la voie de la démocratie. Bien que sur les six présidents qui se sont succédés depuis 1958, quatre sont des militaires (dont 3 putschistes): le colonel Lansana Conté (1984), le capitaine Moussa Dadis Camara (2008), le général Sékouba Konaté (2009) et lui, le dernier (2021) devant conduire une transition démocratique.
