Lors de son intervention sur Radio Solidarité, le lundi 16 décembre 2024, le coordonnateur du parti politique Chwazi Ayiti, Cliff Coulanges, a remis en question l’idée selon laquelle certains conseillers présidentiels seraient en désaccord avec les secteurs qu’ils représentent.
M. Coulanges a interrogé la finalité de la présence des représentants des différents secteurs au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). « L’objectif des conseillers-présidents est-il de faire appliquer le calendrier de leurs secteurs ou celui de la Transition ? Ces calendriers présentent-ils des divergences ? », s’est-il demandé.
Il a souligné que les secteurs et les conseillers présidentiels s’étaient mis d’accord sur la feuille de route de la Transition, ajoutant qu’il serait incohérent qu’ils poursuivent désormais des objectifs contradictoires.
Le leader de Chwazi Ayiti a également affirmé que le parti politique Fanmi Lavalas, qui participe actuellement à la direction du Conseil Présidentiel de Transition via son représentant Leslie Voltaire, s’était dit satisfait de la gestion en cours. Cependant, il a estimé que cette gestion suit une trajectoire inquiétante.
Des secteurs divisés mais toujours influents
Cliff Coulanges a rappelé que les secteurs restent liés à leurs représentants au sein du CPT. Il a évoqué les désaccords persistants entre le Bureau de Suivi de l’Accord de Montana et Fritz Alphonse Jean, ancien membre du CPT. « Ce conflit, né en amont, se reflète dans les tensions entre certains secteurs et leurs représentants », a-t-il souligné, tout en notant que plusieurs partis civils et formations politiques de l’Accord de Montana continuent de soutenir Fritz Alphonse Jean.
Concernant d’autres conseillers-présidents, tels que Smith Augustin, Louis Gérald Gilles et Emmanuel Vertilière, il a assuré qu’ils bénéficient toujours du soutien de leurs secteurs, malgré leur implication présumée dans l’affaire BNC.
Un problème systémique
Cliff Coulanges a conclu en déclarant que « l’idée selon laquelle la gestion de la Transition échappe aux secteurs est surfaite et surexploitée ». Selon lui, les véritables défis résident dans des problèmes politiques, économiques et communicationnels. Il a toutefois précisé qu’il peut toujours se tromper.