par À Martissant, un agent de l’UDMO a été tué par balle de bandits armés le 1er octobre. Pourtant depuis le 20 septembre, Polas Jean Beson, un autre agent, a été déjà enlevé à la Croix-des-Bouquets par les gangs de «400 mawozo». Jusqu’à ce samedi 2 octobre 2021, ses proches n’ont pas eu de ses nouvelles, rapporte le journaliste Ralph Tedy Érol.
Cela ne va plus bien dans le pays. Les gangs armés imposent leurs lois partout et terrorisent la population. Placés pour garantir la sécurité, mêmes les policiers en sont victimes. C’est le cas d’ailleurs de cet agent tombé sous les balles assassines à Martissant et de Polas Jean Benson, enlevé par les «400 mawozo» le 20 septembre.
«Gen yon polisye 28yèm ki rele Polas Jean Benson. Bandi 400 mawozo pran l depi 20 septanm.», a écrit Ralph Tedy Érol au début de son message sur Facebook, avant de préciser que «Jiska jodi 2 oktòb la, fanmi l pa konn si l vivan, si l mouri. E yo pa rele pou negosye. Li gen 3 pitit, pi gran an gen 5 lane.», prend fin sa publication.
Ces deux cas précités montrent comment la question de sécurité échappe au contrôle des autorités de l’État. Ce qui pousse plus d’un, dont Me André Michel, à exiger la démission ou la révocation de Léon Charles à la tête de l’institution policière pour incompétence.
