La Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MSS) a apporté ce vendredi 6 décembre 2024, un démenti formel aux informations laissant croire que des policiers kényans ont soumis leur lettre de démission suite aux retards de paiement et mauvaises conditions de travail.
Des informations publiées par le journal Reuters ce vendredi ont fait croire que près de 20 policiers kenyans parmi les 400 déployés en Haïti dans le cadre de la mission de lutte contre les gangs ont remis leur lettre de démission au cours des deux derniers mois suite aux retards de paiement et de mauvaises conditions de travail. Dans un communiqué publié quelques heures après la diffusion de ces informations, la MSS informe avoir pris connaissance des rapports circulant sur diverses plateformes médiatiques, attribués à Reuters News. Elle dément formellement ces allégations.
Elle précise que « tous les membres de la MSS ont reçu leurs salaires, y compris leurs indemnités mensuelles, et aucun officier du MSS n’a présenté sa démission, comme il est prétendu. »
Selon la MSS, Reuters News n’avait pas contacté les responsables pour obtenir des éclaircissements . En ce sens , elle qualifie ces informations « inexactes et malveillantes. »
Suite à ces allégations, la MSS appelle toutes les parties prenantes, y compris les médias locaux et internationaux, à solliciter directement des éclaircissements auprès de la Mission avant de publier des informations.
Elle renouvelle l’engagement des officiers de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité auprès de la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans la conduite d’opérations décisives visant à démanteler les réseaux criminels et à rétablir la stabilité. La MSS se dit déterminée dans sa mission d’aider Haïti à retrouver sa gloire et à rétablir la paix et la sécurité.
Rappelons que les 400 policiers kényans ont été déployés dans le pays durant les mois de juillet et août 2024.