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Dans la nuit 6 au 7 juillet, une attaque armée a été menée à la résidence privée du président de facto haïtien, Jovenel Moïse. Le corps de ce dernier a été retrouvé en martyr, sans vie. Sa femme, Martine et sa fille, Jomarlie ont été les seules survivantes de ce massacre de la famille Moïse. L’ex première dame a été gravement atteinte de trois projectiles.
La victime a été transportée d’urgence en Floride pour les soins que nécessite son cas. Depuis l’assassinat de l’ex-président, Moïse en son domicile en date 6 au 7 juillet, des enquêtes hâtives ont été diligentées. Toutes les unités de la police haïtienne ont été dépêchées pour appréhender les présumés coupables.
Ceux qui ont commis le meurtre du 58ème chef d’État haïtien doivent jugés et punis selon ses proches. Les coupables ont été identifiés comme étant des mercenaires ! Un terme qui n’est pas nouveau si on se rappelle de l’année 2019, lorsque des mercenaires avaient foulé le sol haïtien. Ils avaient pour mission d’empêcher les manifestations anti Jovenel.
Certains des mercenaires appréhendés par les policiers ont été identifiés comme des ressortissants colombiens. Les relations diplomatiques entre les deux républiques (haïtienne et colombienne) rentrent en jeu. Les plus fins à la table de concertation rapporteront la vraie identité de ceux qui ont engagé ces hommes.
Par ailleurs, tout reste encore voilé pour ce qu’il s’agit du nombre de suspects. Mais des suspicions pourtant fondée relèvent déjà l’implication de Dimitri Hérard. Ce dernier occupait, le poste de commandant de l’Unité Spéciale des Gardes du Palais National (USGPN). Il n’a fait aucune action pour sauver la vie du président. Le chef de l’Unité de Sécurité Présidentielle, Jean Aguel Civil figurait aussi au nombre des suspects concernés.
Jusqu’à ce samedi 10 juillet, un message audio fait chanter les analystes des réseaux sociaux, comme Facebook. Dans cet enregistrement on prétend être la voix de l’ex Première Dame. « Frè m ak sè m yo se Martine Moïse ki ap pale ak nou. Mwen vivan, mwen vivan men m pèdi mari m, Jovenel Moïse, nou pase plis pase 25 lane nou t ap konbat ansanm. Nan yon bat je, yo krible mari m ak bal men mwen te deja konnen depi Jovenel rantre nan politik li p ap pou mwen sèl. Gwo zak asasinay sa mete dlo nan je m ak tout timoun yo ».
« Yo voye mèsenè touye prezidan pou wout, dlo, kouran, referandòm ak eleksyon nan finisman ane a pou pa gen tranzisyon nan peyi a», c’est que prétend ce message sonore imitant la voix de Martine Moïse ». « Pourtant, aucune trace du portable de l’ex Première Dame n’a été retrouvée», selon Carl Henry Destin, juge en charge du constat du drame.
Le timbre de la voix de la dame de l’enregistrement est pareil à celui d’une talentueuse actrice dans une des comédies de Molière. Une victime qui a vu la mort en face et qui n’a aucun regret. Une victime qui a vu son époux criblé de 12 balles. Une voix dont la concernée a été la cible de plusieurs projectiles. Quel théâtre comique au gout de la mafia experte en managérial de la corruption à grande échelle ?
Même Mme Sévigné, de son Salon, n’avait pas eu le temps de voir de telles comédies ! Qui a autant de culot pour de tels exercices de simulation ? Le puissant laboratoire en manipulation du système est très efficace. Mais, les manipulateurs ignorent bien de choses. Ils ne pensent pas que nous sommes tous au courant des facilités qu’offre la technologie pour ces genres de simulation.
Quoi qu’on fasse, Quoi qu’on dise, le pays a besoin que toute la lumière soit faite autour de ce drame qui risque de ne pas corriger les mœurs. Mais, quand est-ce que l’ex Première Dame pourra-t-elle paraitre en chair et en os pour clarifier les points d’ombres sur le décès humiliant de son époux ?
Et si l’International, particulièrement le Département d’État intervient en faisant apparaître le lot de dossiers impliquant la famille de la Première Dame dans certains cas de corruption ? Cette simulation de voix, a-t-elle mentionné la responsabilité de Martine Moise dans la dilapidation des fonds alloués pour le contrat juteux de cartes dermalogues ?
Pourquoi Martine n’a-t-elle pas profité pour faire d’autres révélations ? « Mete tout kaka chat la deyò nèt» ? En tout cas. Qui serait à la base de ce crime odieux ? Que peuvent retenir les prochaines générations sur l’assassinat du 57ème président d’Haïti, Jovenel Moïse ? Et, qu’en est-il des multiples scandales financiers, de dilapidations de fonds, de vols, d’assassinats dans lesquels sont trempés et Jovenel et sa femme
Si c’est vraiment qu’elle se souvienne de dénoncer les dilapidateurs des fonds Petro Caribe qui rodaient autour de Jovenel.
MDV
