par Le président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, a dénoncé vendredi 27 Mai 2022 les pratiques « anti-démocratiques » et « d’ingérence » des États-Unis pour avoir exclu son pays, le Venezuela et le Nicaragua du Sommet des Amériques.
Díaz-Canel a prononcé ces mots lors de l’inauguration à La Havane du sommet des dirigeants de l’Alliance bolivarienne des peuples de notre Amérique (ALBA), convoqué par surprise dix jours avant le Sommet des Amériques.
Ni politiquement ni moralement, ils n’ont un tel droit” de décider qui est invité au sommet, a affirmé le président cubain, qui a reproché aux États-Unis d’assumer un “pouvoir de surveillance de la démocratie”.
Selon lui, il s’agit d’un « revers historique », car Cuba avait déjà été invité aux deux précédentes éditions du Sommet des Amériques, au Panama en 2015 et au Pérou en 2018.
Díaz-Canel a affirmé qu’aux États-Unis “ils ne sont pas capables d’assurer un espace pluriel” et “ne respectent pas les différences” entre les différents systèmes politiques
Il a également dénoncé les “manœuvres de tromperie” des Etats-Unis, une tentative selon lui “irrespectueuse et nuisible”, et la “politique de soumission dépassée et inacceptable” qu’elle implique.
Il a également souligné la “forte opposition” que la décision américaine de ne pas inclure tous les pays sur la liste des invités a rencontrée dans la région.
Le Mexique, la Bolivie, le Honduras et le Guatemala ont mis en doute leur participation s’il y avait des pays exclus et d’autres ont critiqué le fait que Cuba, le Venezuela et le Nicaragua ne participent pas à la réunion de Los Angeles.
Gémina Jn Baptiste
