Le mardi 15 février 2022 le chef de la police d’Ottawa donne sa démission, alors que la GRC (Gendarmerie Royale du Canada ) et la Police provinciale de l’Ontario travaillent en étroite collaboration avec le corps de police local pour calmer la manifestation antigouvernementale chaotique qui continue de paralyser le centre-ville.
En effet, la conseillère municipale Diane Deans, présidente de la Commission de services policiers, a déclaré dans un communiqué que la priorité est de veiller à ce qu’un plan soit mis en place « pour mettre fin pacifiquement à l’occupation de notre ville, aussi rapidement que possible ».
Elle a également déclaré que la Commission et le chef de la police, Peter Sloly, étaient parvenus à une séparation d’un commun accord, l’a remercié pour ses services et a déclaré qu’il n’y aurait plus de commentaires, car « il s’agit d’une question de relations de travail ». Elle a dit que Steve Bell, le chef adjoint de la police, deviendrait chef par intérim.
Pour rappel, la police d’Ottawa a été critiquée pour la façon dont elle a géré au départ la manifestation. Les résidents en ont assez de ce que beaucoup appellent une « occupation » ou un « siège » de la capitale.
Des manifestants ont harcelé les résidants qui portaient un masque, ont brandi des drapeaux nazis et confédérés et ont klaxonné sans relâche, bien qu’une injonction du tribunal ait réduit le bruit dans la capitale. De nombreux résidents et des conseillers municipaux ont exprimé leur consternation face à la réticence apparente des policiers d’Ottawa à faire appliquer les règlements et à maintenir l’ordre au centre-ville.