Plusieurs membres du gang 400 Mawozo qui avaient été arrêtés par des agents de la Police Nationale d’Haïti, seraient par la suite libérés à la demande de quelques ministres du gouvernement Ariel Henry. C’est ce qu’a révélé le Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance.
Ce dernier a poursuivi ses révélations en expliquant que la libération de ces bandits résulte d’une certaine entente entre certains ministres et chefs de gangs avec l’idée que les armes peuvent cesser de chanter et que le marché de la Croix-des-Bouquets et les transports publics de la région puissent être fonctionnés.
Selon Pierre Espérance, l’accord n’interdit pas aux bandits de cette zone d’arrêter l’enlèvement. Cela signifie que les bandits ont tout le pouvoir de continuer à kidnapper des citoyens, a-t-il souligné.
Le responsable du RNDDH a plus loin déclaré que les autorités du pays ont de grands avantages dans le climat d’insécurité caractérisé par le kidnapping. Pour freiner cette voiture précaire, Pierre exhorte la population à se lever.
En outre, le militant des Droits Humains a dénoncé les menaces de mort qu’il n’a cessé de recevoir. Il a déclaré que ces menaces avaient été proférées par des partisans du PHTK à la demande de l’ancien président Michel Joseph Martelly.