Ce vendredi 11 mars 2022, France Football a annoncé quatre nouveautés concernant l’attribution de la plus haute distinction personnelle du football mondial. « Pour gagner en cohérence, en lisibilité et en clarté, plusieurs évolutions vont intervenir dans le Ballon d’Or », s’est dans un premier temps justifié le magazine par le biais d’un communiqué publié pour l’occasion.
Le premier changement est de taille et concerne le calendrier du Ballon d’Or. Ce ne sera plus le meilleur joueur et la meilleure joueuse de l’année civile qui seront récompensés, mais les meilleurs de la saison. Un choix motivé par «la clarification des performances à comptabiliser et à évaluer. La prochaine édition prendra donc en compte l’intégralité de la saison 2021-22 qui se terminera avec l’Euro féminin (6-31 juillet 2022). La Coupe du monde au Qatar (21 novembre-18 décembre 2022) intègrera en revanche l’édition du Ballon d’Or 2023», précise le communiqué de France Football.
Deuxième changement : les votants. Si les journalistes de L’Équipe et de FF faisaient partie intégrante du jury, l’ambassadeur du Ballon d’Or, à savoir Didier Drogba, mais aussi le votant ayant fait preuve de plus de perspicacité au moment de coucher sa liste de noms lors de l’édition précédente. « Chez les hommes, pour la prochaine édition, ce sera le Vietnamien Truong Anh Ngoc (The Thao & Van Hoa), lequel a donné le quinté exact comme le Néo-Zélandais Gordon Watson (OFC TV) », est-il précisé.
Parmi ces changements à venir très prochainement, à noter que seuls les représentants des 100 premières nations au classement FIFA (et les 50 premières pour les femmes) seront désormais autorisés à voter. « Un resserrement qui renforce le niveau d’expertise et limite les (rares) votes fantaisistes. Ce qui sera perdu en pittoresque sera gagné en légitimité et en fiabilité », indique FF.
Enfin, dernière nouveauté à signaler : un renforcement du règlement. Le critère numéro 1 de sélection demeure les performances individuelles et le caractère décisif et impressionnant des joueurs. Le 2ème critère concerne les performances collectives et les trophées remportés au cours de la saison écoulée, juste devant « la classe du joueur et son sens du fair-play ». Ce dernier élément consiste probablement à mettre fin une bonne fois pour toute aux très nombreuses et vives contestations pour l’identité du vainqueur (presque) chaque saison.