Alors président du Parlement, Guaido s’était proclamé président par intérim en 2019 tandis que la communauté internationale ne reconnaissait pas la réélection en 2018 de N. Maduro au terme d’un scrutin boycotté et qualifié de “frauduleux” par l’opposition. Une élection dont Moïse Jean Charles, l’un des chefs de l’opposition en Haïti était invité à titre d’observateur.
Contrôlée par l’opposition, cette Assemblée nationale, élue en 2015 et dont les mandats se sont terminés officiellement en janvier 2021, a été dépouillée de son pouvoir en 2017 avec l’élection d’une Assemblée constituante favorable au pouvoir Maduro. L’opposition a aussi boycotté les législatives de 2020 qui ont donc vu le pouvoir reprendre le contrôle de l’Assemblée.
En effet, les députés de l’opposition ont approuvé “la continuité pour 12 mois à compter du 4 janvier 2022” de leur mandat et du “gouvernement”, décidant aussi que le “président de l’Assemblée nationale officiera comme responsable de la présidence, afin de défendre la démocratie et diriger la protection des actifs de l’Etat à étranger”.