par Dans une enquête menée auprès des importants courtiers dominicains, tels que l’Association des Sociétés Immobilières (AEI) et Remax, beaucoup des données révélatrices ont été obtenues sur le mouvement migratoire des citoyens haïtiens riches vers la République Dominicaine. Le phénomène est certainement le résultat à la crise de l’insécurité qui prévaut en Haïti. Alberto Bogaert, président de l’AEI, a confirmé qu’il existe des personnes fortunées intéressées par la location d’entrepôts de marchandises, de magasins de vêtements et d’articles pour la maison, de restaurants et d’autres établissements dans les « zones animées » de la capitale.
« Dans mon cas, j’ai récemment travaillé pour louer des locaux pour des entreprises sur l’Avenida Mella, pour un restaurant de cuisine haïtienne, et un autre pour la vente de vêtements et d’articles ménagers sur l’Avenida Duarte, pour la vente d’articles en gros », a révélé Bogaert président d’une société immobilière.
À en croire les enquêteurs dominicains: “Les Haïtiens qui font des affaires quittent leur pays à cause du chaos qui y règne. Beaucoup sont allés au Mexique, au Chili, aux États-Unis et en France à la recherche de travail, comme moyen de subsistance, et les plus riches sont allés avec leurs proches n’importe où.” Une autre agent immobilier confirme avoir récemment loué dans la zone touristique de Las Terrenas, à des familles haïtiennes, et leur avoir vendu un local pour y installer un bureau.
Un autre courtier immobilier explique qu’il a vendu une maison dans le quartier résidentiel Isabel Villas et qu’il a loué une maison à une autre famille près du quartier du Malecón, à Saint-Domingue. Mélido Marte, président de l’agence immobilière Remax Metropolitana, a également confirmé que les locations de maisons et de commerces et dans les zones touristiques sont enregistrées par des citoyens haïtiens.
En République dominicaine, il existe une loi sur les investissements et une autre qui facilite les revenus par retrait, ce qui aide les étrangers légaux à placer des capitaux ici, sans beaucoup de restrictions.
Christian Poinvil, Fernandolive Ayiti.
