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Depuis le week end du 17 à ce jour…
Del Rio est devenu le théâtre d’une tragédie et a fait la une de tous les journaux. En route vers les Etats-Unis, des migrants venus de différents pays de l’Amérique latine, des Antilles et spécialement d’Haïti se sont massés sous le pont menant à Del Rio en attente de franchir la frontière entre le Mexique et le Texas. Des femmes, des hommes et des enfants pour le compte de 15 000 personnes sont bloqués à la frontière sud des États Unis en attente d’un geste ou d’un mot de grâce favorable à leur entrée sur le sol de l’oncle SAM.
Malgré la pression de la presse et les cris de certains responsables de droits humains, rien de favorable n’est joué pour les migrants qui sans infrastructures sanitaires et nourritures payent les frais de mauvais traitements et d’humiliations des forces de l’ordre .
Vu comme une menace pour la sûreté territoriale par la Défense des États Unis, le gouvernement haïtien se dit prêt à accueillir ses compatriotes malgré l’insécurité, la famine, le chômage, l’instabilité et la mauvaise gouvernance qui font loi dans le pays.
Déjà, les déportations ont commencé graduellement..
Dimanche 19 septembre, trois avions ramenant en Haïti plus de 300 réfugiés interpellés par les États-Unis ont atterri à Port-au-Prince. Une dizaine de milliers d’autres sont attendus au courant des trois prochaines semaines, au rythme de six vols par jour à destination de la capitale haïtienne et de la ville du Cap-Haïtien, ont informé les responsables du gouvernement Mono céphale du Dr Henry.
