23 novembre 2024

106 ans après, de qui dépend l’avenir d’Haïti ?

Suite à cette humiliante occupation, un accord a été signé entre les dirigeants de l’État haïtien et les autorités Etasuniennes pour légitimer leur forfait. Celui-ci, sous la plume des historiens fut appelé l’Accord de la honte et a été signé le 16 septembre 1916. Ceci a donc livré l’âme innocente de la république à la coalition de ces démons inassouvis du continent.
Les États démoniaques. Ils se sont unis pour brouter l’herbe humaine des réserves d’Haïti. Et ils ont eu ce qu’ils ont voulu, l’accord des Conzé pour faire comme bon leur semble. Cela justifiait qu’ils ont eu eux-mêmes à mettre au cours de leur durée malfaisante à la tête du pays leurs chefs d’État.

Louis Borno, Sudre Datiguenave, Eugène Roy, Sténio Vincent ont été les clowns qu’ils ont placés à la haute magistrature de la nation de 28 juillet 1915 au 1e août 1934. Ils ont eux-mêmes décidé de la durée de leur mandat et qui devait remplacer le précédent. Ce fut une période marquée par des vols, des violences sous les bottes racistes et malveillantes des gardes armées étasunienness.

Haïti a été livrée à elle seule sous la domination de la plus grande puissance de la région. Malheureusement un accident géographique l’a obligé à s’y trouver. Ainsi, une misère infrahumaine se perpétue ici depuis lors. Le grenier de l’économie haïtienne a commencé par s’anéantir.

Ce fut une destruction progressive. Et l’un des exemples les plus explicites est la vente accélérée des bois de campêche. Celle-ci a donné un sens vif au pratique du déboisement. Elle a également rendu plus vulnérable les milieux paysans. L’histoire est l’avenir de toutes les générations. Moyennant qu’on y puise pour assurer un meilleur avenir.

On n’a pas besoin d’être un fin sociologue comme Emile Durkheim ou Max Weber pour comprendre ce qui a provoqué le drame du 7 juillet 2021. 17 jours après, l’installation d’un neurochirurgien comme premier ministre, à la primature, sa première préoccupation c’est d’organiser des élections. De quelles élections s’agit-il ? Les faits sont-là, palpables.
Mais, les consciences de ceux qui sont aux timons des affaires de l’Etat sont terriblement malhonnêtes. Ils renoncent aux prérogatives urgentes. Celles de défendre les intérêts supérieures de la nation. Lesquels corsées à la force vivre pour le progrès d’Haïti. Qui n’avait pas prévu que tout allait finir au chaos depuis cette dernière décennie ?

Un parlement embourbé d’hommes incapables de poser les vrais problèmes de la communauté. Un dénommé Miki fut catapulté à la magistrature suprême par une certaine Hylary Clinton. C’est uniquement en Haïti qu’un pareil garnement puisse occuper de tel poste. Ajoutons ce marionnettiste, Jovenel Moïse qui a voulu se faire gros que le bœuf jusqu’à ce que sa tête soit sautée comme un canard sauvage. Débâcle !

D’autres événements ont succédé : ces récentes catastrophes naturelles dont le séisme du 14 août 2021: plus de 2 000 morts et laissant soit 40% de la population totale sinistrée lesquelles ont mis à genoux toutes nos réserves. De plus, la recrudescence des bandes armées touche toutes les côtes du pays sous le silence des autorités haïtiennes.


Il importe de faire le bon choix quand nous avons à nous exprimer de manière démocratique. Nous nous sommes souvent trompés de choix au moment des joutes électorales. Car, les discours emphatiques emmènent tous en bateau.

Nos votes doivent investir dans l’avenir ! Nous devons faire choix d’hommes ayant la capacité de participer au progrès du pays. C’est certain que l’avenir du pays dépend de deux paramètres fondamentaux. La compétence éprouvée et la conscience assurée.

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