21 novembre 2024

Le parti politique FLAD fixe sa position sur la mise en place du conseil présidentiel de transition

Depuis plusieurs semaines, la création du conseil présidentiel ne cesse de faire couler beaucoup d’encre dans le milieu politique haïtien. Alors que les acteurs traînent les pieds, les partis politiques en face critiquent et attendent la prise de fonction du conseil présidentiel. Pour le parti politique Fòs Liberatris pou Ayiti Demen (FLAD), par rapport à la publication du décret portant création organisation du conseil présidentiel dans le journal officiel du pays, il est impératif que ce dernier prenne fonction pour commencer à délivrer la marchandise.

En fait, Fòs Liberatris pou Ayiti Demen (FLAD) n’est pas en faveur de cette structure politique, à en croire les propos du Président du Directoire National Provisoire de FLAD, Me ProspèreThésmé, lors de sa participation à l’émission Kafé Show, sur Radio Le Témoin . Selon lui, FLAD avait cette position car un conseil présidentiel n’est pas du tout cadré au système politique du pays.

Depuis en 2018, selon Me Prospère Théismé, il y a une lutte entre l’élite économique et l’élite politique en Haïti. Cette lutte ne fait que conduire le pays dans un marasme sans pareil. Il cite, comme exemple, l’assassinat du feu président Jovenel Moïse. Ce qui va donner naissance à l’arrivée du premier ministre Ariel Henry à la tête du pays.

Selon le leader de FLAD, depuis la publication du décret portant création et organisation du conseil présidentiel dans le journal officiel du pays en date du 12 avril 2024, le pays est ipso facto doté d’un conseil. Maintenant qu’on le veuille ou non, a poursuivi l’homme politique, le pays reconnaît un document juridico-légal créant le conseil présidentiel.

Donc peu importe son assise, ce document apporte au pays une présidence à sept têtes qui conduira le pays dans les prochains jours.

Cependant, FLAD a le regret qu’à chaque fois le pays se trouve dans un contexte politique pareil, les acteurs politiques ne peuvent pas se mettre ensemble pour apporter une solution au pays, si ce n’est le choix de la communauté internationale.

Dans son intervention, Me Prospère Théismé a souligné une erreur fatale du conseil des ministres lorsqu’ils ont exigé aux membres du CPT de respecter la résolution 2699/2023 du Conseil de sécurité des Nations-Unies en ce qui a trait au déploiement de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti.

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