Le Sénat mexicain a approuvé vendredi 9 septembre une réforme passant la garde nationale, un corps formé en 2019 par l’actuel président Andrés Manuel López Obrador, sous le contrôle de l’armée, alors qu’il était jusque-là rattaché au ministère de la Sécurité.
La réforme a certes été adoptée, comme l’a annoncé vendredi le Sénat mexicain, mais elle ne suscite pas pour autant un véritable engouement. Si L’initiative visait à renforcer la lutte contre le narcotrafic, mais elle est dénoncée par l’ONU et par de nombreuses ONG, qui dénoncent une militarisation du pays et qui estiment que cette décision viole la Constitution.
Si les 115 000 membres de la force sont principalement des militaires, elle dépendait jusqu’ici du ministère de la Sécurité, ayant ainsi un commandement civil. Le président s’est toutefois défendu de vouloir militariser le Mexique.