24 novembre 2024

Le Corps et l’Esprit…

Nous, du Rassemblement des Démocrates, Nationaux, Progressistes (RDNP), faisons le douloureux constat d’un mal profond qui ravage notre pays, s’emparant du «Grand corps social», dans sa chair, mais surtout, dans son âme. Mal qui, dans les jours où il répand sa terreur, étale sa laideur, dévoile sa cruauté, aurait pu nous terrasser, en nous poussant à l’abandon de notre mission patriotique et citoyenne. N’était-ce notre ferme détermination de «Changer la vie en Haïti», de prendre résolument la Direction du chemin, des chantiers des espérances concrètes devant conduire vers cette transformation de la Terre natale en Terre promise ! 

Le pays est malade du corps, pire encore, de l’esprit !

Pour avoir parcouru presque tous les coins et recoins du pays, apprenant, ainsi, à connaitre les gens et les choses, nous sommes bien convaincus qu’il faut réparer les torts séculaires faits à une couche écrasante de la population. L’injuste choix de priver des enfants du pain de l’instruction et de garder dans la misère et la crasse la majorité de la population ; le déni du droit, de beaucoup de compatriotes, à la citoyenneté, à la justice sociale, à la justice tout cours, à la dignité d’être humain. Résultat d’un individualisme féroce, d’une cupidité aveugle, d’un préjugé tenace, d’une stigmatisation coriace, d’une arrogance bête, d’un incivisme affligeant, d’une apatridie crapuleuse…

 Le résultat engendré par ces comportements vils est en deçà du désastre que représente la grande corruption des mœurs, valeurs, normes et traditions découlant de la mauvaise gouvernance du pays, de l’aberrante  organisation politique globale de la société. Au point que des couches grandissantes de la population tendent à perdre toute humanité en s’adonnant au vice par routine, réflexe, habitude ou simple contagion. À perdre le goût du culte de la Patrie, des morts, du travail, le sens de la dignité, de l’honneur, du discernement du bien par rapport au mal. À perdre le sens de tout : la vie, la mort, l’amour, l’amitié, la fraternité, la spiritualité, la solidarité…

Notre appartenance à une vision politique puisée du fonds de la chrétienté universelle — qui nous renvoie souvent aux notions de bien et de mal, de vice et de vertu — nous permet de renforcer notre foi en la Patrie dans ce qu’il a de plus spirituel, immatériel, et qui peut et doit constituer l’âme nationale, le ciment de l’unité nationale, les fondements bien assurés de la cohésion sociale. Certains que nous ne sommes pas seuls ; d’autres Grenadiers, Guerriers de lumière, Magistratures morales, souffrent amèrement de cette dégénérescence sociale, de cette déchéance du pays. Ils sont tous conscients de ce péché contre le corps et l’esprit de la Nation ; péché qui exige, d’abord, repentance entrainant rémission ; puis, réparation.

Au RDNP, nous craignons que ce mal atteigne les générations montantes et devienne endémique, incurable, voire mortel.

Ensemble, ensemble, ensemble, jusqu’à la victoire finale.

 Met men, pran desten nou an men .

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