par Le Centre nicaraguayen des droits de l’homme (Cenidh) a rapporté que le pouvoir judiciaire nicaraguayen a ratifié les verdicts de culpabilité et les peines allant de 8 à 13 ans de prison à l’encontre d’un groupe de 13 opposants et détracteurs du président Daniel Ortega.
Dans les cours d’appel, les appels ont été déclarés irrecevables, confirmant les condamnations injustes », a rapporté le Cenidh, qui a qualifié la décision de la justice nicaraguayenne de « farce et persécution judiciaire ».
Les « prisonniers politiques » avaient été reconnus coupables de crimes considérés comme « trahison contre la patrie » et d’autres crimes économiques, au début de cette année, dans des procès que le Cenidh et des organisations similaires ont qualifiés de « nuls » parce qu’ils auraient été détenus en dehors de la loi, à huis clos dans une prison, sans respect de la légalité et sans que l’accusé ait accès à sa défense ou à ses preuves.
Lorsque les appels sont rejetés, il est imposé que les avocats, dans un délai de dix jours, déposent l’appel, où la Cour suprême de justice mettra fin au cycle de répression et de complicité illimitée qui existe entre le régime d’Ortega et le judiciaire », a déclaré Cenidh.
Les condamnés dont les peines ont été confirmées sont les anciens candidats à la présidentielle Arturo Cruz, Félix Maradiaga, Juan Sebastián Chamorro et Miguel Mora, les anciens vice-ministres des Affaires étrangères José Pallais et Víctor Hugo Tinoco, les leaders de l’opposition Ana Margarita Vijil, Tamara Dávila et Violeta Granera, les leaders paysans Medardo Mairena et Pedro Mena, l’homme d’affaires José Adán Aguerri et le journaliste sportif Miguel Mendoza.
Gémina Jn Baptiste
