Depuis plusieurs jours, la propagande de la télévision d’État russe s’intensifie et évoque de plus en plus la possibilité d’une “Troisième guerre mondiale” et du fait d’utiliser l’arme nucléaire.
Depuis plusieurs jours, des analystes de la télévision d’Etat russe n’hésitent pas à évoquer un risque de “Troisième guerre mondiale”. Comme le signalent nos confrères de BFMTV, une potentielle utilisation de l’arme “nucléaire” par la Russie est aussi envisagée.
“Soit nous perdons en Ukraine, soit la Troisième Guerre mondiale commence. Je pense que la possibilité d’une Troisième Guerre mondiale est plus réaliste” a affirmé sur Russia1 Margarita Simonian, à la tête de la chaîne d’information russe Russia Today, média banni dans l’Union Européenne. Pour cette journaliste russe pro-Kremlin, “l’idée que tout se termine par une attaque nucléaire me semble être le scénario le plus probable, à mon grand désarroi, mais c’est inévitable”.
“Un missile Sarmat et c’est réglé”
Sur cette même chaîne, un analyste n’a pas hésité à proposer l’utilisation de missiles Sarmat, les nouveaux missiles russes pouvant transporter jusqu’à 10 têtes nucléaires, dont Vladimir Poutine s’était vanté d’être en capacité de les faire fonctionner.
Sur le plateau il est alors expliqué le temps que mettrait un missile pour atteindre des villes européennes : “Il va de Kaliningrad à Berlin en 106 secondes. De Kaliningrad à Paris en 200 secondes”, et jusqu’à Londres “en 202 secondes”.
“On repartirait sur une page blanche”
Le premier analyste a continué de louer son utilisation : “Un missile Sarmat et c’est réglé, il n’y a plus d’îles britanniques”, affirme-t-il en assurant être “très sérieux” dans ses déclarations. Et quand le présentateur lui apporte le point que personne ne survivrait à de telles frappes. L’analyste invité répond : “On repartirait sur une page blanche”.