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Dans une note datée du mardi 11 mars 2025, l’Alliance pour une Gouvernance Inclusive et Redéfinie (AGIR) informe avoir rencontré le 7 mars dernier une élégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), dirigée par Domitien DAYIZEZE, ancien Président du Burundi. La reconfiguration de la transition a été au centre de cette rencontre .
L’ancien Député Patrick JOSEPH et l’ancien Premier Ministre Jean Michel
LAPIN se sont entretenus le 7 mars 2025 avec une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), conduite par l’ancien Président du Burundi, en mission d’information, autour de la crise Haïtienne, Domitien DAYIZEZE.
Lors de cette rencontre les deux représentants d’AGIR ont souligné l’importance de la reconfiguration Transition par un nouveau Format de pouvoir exécutif bicéphale, composé d’un Conseil Présidentiel de trois (3) membres, présidé par un Juge de la Cour de Cassation et deux (2) membres conseillers, issus des secteurs politique et de la société civile.
Composé également d’un Premier Ministre et des Ministres ayant la compétence et l’expérience dans la gestion Publique, ce nouveau gouvernement aura pour mission: de rétablir la sécurité par le renforcement des Forces de Sécurité Publique et de défense nationale ; Renforcer le pouvoir Judiciaire ; Finaliser l’amendement de la Constitution; Redynamiser des rapports avec les secteurs socio-politiques, aux fins de la création de la mouvance électorale ; Organiser des élections générales, dans un délai ne dépassant pas 18 mois.
Par ailleurs, l’Alliance pour une Gouvernance Inclusive et Redéfinie (AGIR), a réitéré sa solidarité inébranlable à tous les Haïtiens et toutes les Haïtiennes victimes des actes de violence des gangs.
Alors que les acteurs politiques ne cessent de faire des propositions pour une nouvelle gouvernance, l’insécurité continue de faire rage dans le pays. Aucune mesure n’a été prise pour freiner les actes violents des gangs et permettent aux déplacés de regagner leurs maisons. Au contraire , la situation sécuritaire demeure critique dans le pays , des membres de la population continuent d’être assassinés, calcinés et chassés de leurs maisons par des gangs.
Depuis le début de la semaine la population de Carrefour-Feuille fait face aux assauts des gangs . Plusieurs ont été contraints d’abandonner leurs maisons. Hier, la situation s’est encore détériorée à Delmas 30, Delmas 19, Avenue Christophe entre autres. La population Haïtienne est plongée dans le désespoir.
Cependant , les acteurs politiques continuent de faire des propositions tandis que la crise sécuritaire en Haïti perdure.
Durant le mois de février , plus de 40 000 personnes ont abandonné leurs maisons dans plusieurs quartiers de la capitale haïtienne. Ces chiffres ont augmenté le nombre des déplacements forcés dans le pays déjà franchi la barre de plus d’un million.
