par Le premier ministre Ariel Henry est en poste à la Primature 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, avec tout le conditionnement y relatif : frais, résidence privée (Villa d’acceuil à Musseau avec piscine ), agents de sécurité. Il est nourri, logé et protégé par les fonds publics.
Toutefois, il assiste impuissant, presque candidement à la généralisation de la tendance des horaires spéciales: la fameuse “Trois fois par semaine”.
Ce lundi, une dizaine d’ écoles à Delmas ont annoncé aux parents qu’ elles fonctionneraient désormais trois fois par semaine, les banques commerciales fonctionnent déjà trois fois par semaine. Des centres hospitaliers privés interrogés affirment réfléchir à la possibilité de travailler par intermittence (soit trois fois par semaine) ou de fermer définitivement.
Aucune mesure n’ est prise pour éviter au pays d être bloqué les mardi, jeudi, samedi et dimanche. La crise humanitaire engendrée par la décision des chefs de gangs depuis trois semaines de bloquer l’accès aux centres de stockage des produits pétroliers à Martissant, Thor et Varreux, perdure.
Dans sa dernière adresse à la nation, Dr Henry promettait une rapide reprise en main de la situation sécuritaire qui s’ est aggravée depuis.
Ces chocs pétroliers précipiteront certainement notre économie vers un taux de croissance négatif, à moins d’ un miracle.
Étant transversal et stratégique, l’ absence de carburants dérègle les prix du transport public, augmente quasi instantanément le prix des produits de première necessité.
Si les moteurs des voitures du Premier ministre et les génératrices de sa résidence fonctionnent à plein régime, il serait pertinent de demander au premier ministre où trouve-t-il de l’ essence pour son cortège et ses moteurs. Jusqu’où son stock de réserves de carburant tiendra- t- il? Annoncera-t-il bientôt le fonctionnement de la Primature sous le régime “trois fois par semaine” ?
Ariel Henry se contraindra- t-il à être le Premier ministre qui dirige trois fois par semaine?
