L’essai de ce matin constitue le cinquième tir de missile balistique en moins de dix jours et le deuxième plus important d’une année où le régime nord-coréen a été plus actif que jamais dans le domaine militaire. Selon l’armée sud-coréenne, il s’agit d’un missile balistique à portée intermédiaire
Le missile, tiré aux alentours de 7h ce mardi matin (heure de Séoul), a survolé le Japon avant de s’écraser dans l’océan Pacifique. Une trajectoire inhabituelle qui a poussé les autorités japonaises à envoyer un message d’évacuation aux habitants des préfectures japonaises d’Hokkaido et Aomori et à les inciter à se mettre à l’abri.
La compagnie de chemin de fer East Japan Railways a interrompu ses liaisons ferroviaires dans les régions survolées par le missile nord-coréen.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Cette dernière « provocation », a dénoncé le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, « viole clairement les principes universels et les normes des Nations unies, et il a ordonné une réponse ferme et [la prise] de mesures appropriées en coopération avec les États-Unis et la communauté internationale », a indiqué la présidence.
Le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jack Sullivan, s’est entretenu séparément avec ses homologues sud-coréen et japonais pour élaborer une réponse « internationale appropriée et robuste », a annoncé la Maison Blanche.