4 octobre 2024

Réaction de Kenz Jean François sur la présidence tournante du CPT et les accusations de corruption

Kenz Jean François, Président fondateur du parti Alternatif du Changement, s’est exprimé sur la question de la présidence tournante au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et les récentes accusations de corruption visant plusieurs conseillers. Selon lui, bien que l’Accord du 3 avril 2024 ne traite pas directement de la présidence tournante, la résolution du 7 mai 2024,publiée dans le journal officiel Le Moniteur,précise que chaque Conseiller-Président (CP) dispose d’un mandat de cinq mois. Ainsi, à partir du 7 octobre prochain, ce sera au tour de Smith Augustin d’assumer la direction du CPT.

L’homme politique a également dénoncé une campagne de diffamation visant certains membres du Conseil. Il appelle à la prudence et recommande d’attendre le rapport de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) avant de tirer des conclusions hâtives. Jean François insiste sur l’importance de respecter les dispositions de la résolution, et souligne que si un accord entre les membres du CPT permettait à Edgar Leblanc de rester en poste jusqu’à la fin de la transition, cela devrait être officiellement publié dans Le Moniteur pour informer la population.

Concernant les conseillers Smith Augustin, Gilles et Vetilaire, actuellement sous le coup d’accusations, Jean François souligne que si le rapport de l’ULCC les incrimine, ils devraient envisager leur démission volontaire et se soumettre à une procédure judiciaire. Cependant, il rappelle que jusqu’à la publication de ce rapport, ils bénéficient de la présomption d’innocence et ne peuvent être jugés sur de simples allégations. Il insiste sur le fait que la gestion d’une telle affaire doit se baser sur des faits et non sur des émotions ou des rumeurs.

En conclusion, Kenz Jean François exhorte les Conseillers à poursuivre leur mission au sein du CPT tant que la lumière n’a pas été faite sur cette affaire. Si les accusations s’avèrent infondées, il encourage les conseillers à prendre des mesures contre ceux qui ont lancé cette campagne de diffamation.

Lys-Stacy Phanor

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