Après 3 jours de paralysie totale des activités dans la région métropolitaine de Port-au-Prince suite à la grève générale baptisée “Fèmen Peyi”, la vie est reprise dans presque toutes les zones de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Ce pendant au niveau de Bas de Delmas ,les membres du “G9 an fanmi alye” continuent de faire chanter leurs armes en vue d’exiger la démission du PM Ariel Henry.
Ce jeudi 28 octobre 2022, dans plusieurs quartiers de la région métropolitaine notamment au centre ville de Port-au-Prince ,Delmas, Pétion-Ville, Croix-des-bouquets entre autres, la quasi-totalité des activités ont repris après la fin de la grève lancée par des forces syndicales pour protester contre la pénurie d’essence , la recrudescence du climat d’insécurité liée aux actes de kidnappings entre autres.
Selon nos informations collectées, dans presque toutes les zones de la capitale, on constate un retour à la normale du transport en commun malgré la pénurie de carburant. La présence des élèves dans les rues est aussi remarquée, les commerçants regagnent leurs places habituelles dans les marchés et aux bords des rues. Également, des portes des institutions publiques et privées dont celles des établissements scolaires sont ouvertes.
Alors que les motards et chauffeurs des véhicules publics sont contraints d’ajuster les prix des courses en raison de la pénurie de carburant, ces derniers assurent leurs trajets comme à l’accoutumée.
Parallèlement, pour une quatrième journée consécutive, au Bas Delmas , carrefour aviation , Warf Jérémie, et d’autres zones contrôlées par les gangs au sein de la bande armée “G9 an fanmi e alye” , des rafales de cartouches sont entendues et des barricades sont dressées dans plusieurs artères. Ces derniers, sous la tutelle de l’ancien policier Jimmy Cherizier allias Barbecue, ont revendiqué ces actes. Ils réclament la démission du premier ministre Ariel Henry avant de baisser leurs armes et débloquer les rues pour laisser la livraison des produits pétroliers dans les pompes à essence.