par Le premier tour de scrutin de l’élection présidentielle italienne a eu lieu e lundi 24 janvier 2022 pour des résultats nuls.
La majorité des grands électeurs ont voté blanc, ce qui a entraîné inévitablement un deuxième tour de scrutin a lieu ce mardi 25 janvier pour trouver un successeur à Sergio Mattarella, dont le mandat arrive à terme le 3 février prochain.
En quête d’un rassembleur, les différents partis ne sont toujours pas d’accord sur un candidat suffisamment fédérateur pour emporter la présidence de la République. Mais la journée de lundi, qui s’annonçait dans la pagaille, a cependant apporté plus d’ordre que prévu.
En résumé, ce premier jour de vote, a inspiré les rédacteurs de différents journaux le même titre: fumée noire sur le Parlement.
Le dépôt de bulletin blanc par les grands électeurs est pour d’une une stratégie, un acte prémédité. Telle a été la consigne des chefs des grandes formations, de droite à gauche, consigne qui a été bien suivie d’ailleurs.
Pour quelques analystes, cette stratégie avait pour objectif de faire gagner du temps pour continuer la recherche commune d’un un candidat fédérateur. Durant la journée, les leaders se sont parlés et assurent avoir eu des contacts positifs, y compris entre familles adverses en politique. On n’en saura pas plus, tout s’est joué en coulisses.
Toujours selon des analystes, trois possibilités semblent privilégiées au terme de cette journée:
1- une reconduction du président Mattarella pour un autre septennat
2- Son remplacement par un ancien président de la Chambre des députés,
3- Pier Ferdinando Casini, ou bien par Mario Draghi.
L’actuel Premier ministre reste dans la foulée le grandissime favori de cette élection. S’il était élu, ce serait la première fois dans l’histoire italienne qu’un chef de gouvernement quitte sa fonction pour devenir président de la République.
Rien n’est encore joué… suivez nos regards pour la suite.
