À la tête d’environ 36 000 policiers dans la plus grande ville des États-Unis (près de 9 millions d’habitants), Keechant Sewell, 49 ans, aura la lourde tâche de maintenir la sécurité à New York alors que la pandémie de coronavirus s’était accompagnée d’une flambée de la criminalité en 2020. Le tout en restaurant la confiance de la population dans sa police, accusée d’avoir dans ses rangs des agents violents, racistes et corrompus.
La sécurité avait été l’un des principaux enjeux de la campagne pour la mairie de New York. « Bienvenue à la cheffe Sewell pour le second job le plus difficile de la police aux États-Unis. Le premier, bien sûr, étant celui d’être policier du NYPD dans la rue », l’a accueillie le patron du premier syndicat de policiers de la ville (PBA), Patrick Lynch. Keechant Sewell occupe actuellement le poste de cheffe des enquêteurs dans le comté de Nassau, à l’est de New York.
Selon le New York Times, elle travaille dans la police depuis 23 ans. Elle a servi dans différentes unités : stupéfiants, enquêtes prioritaires, et fut négociatrice lors de prises d’otages. « Nous sommes totalement concentrés sur les crimes violents », a-t-elle déclaré au New York Post. « Les crimes violents sont la priorité numéro un ». « Je veux vraiment examiner ce qui marche pour cette ville et ce qui ne marche pas », a-t-elle ajouté.