A la veille des festivités du 21 mai 2022 au Little Haïti Cultural Center, les leaders communautaires de Miami ont obtenu gain de cause dans leurs démarches pour empêcher le chanteur et ancien président d’Haïti (2010-2015), Joseph Michel Martelly d’animer une soirée dans le cadre de la célébration de la 219 ème anniversaire du bicolore.
Ils sont plusieurs leaders et entrepreneurs de la communauté haïtienne de Miami qui ont écrit cette semaine au Maire de Miami, Francis Suarez pour demander à ce que Michel Martelly, ancien président d’Haïti soit déclaré ‘‘persona non grata’’ dans la ville de Miami.
En réponse à cette demande, la Mairie de Miami a informé les protestataires qu’il a été décidé d’annuler la soirée que devait animer ‘‘Sweet Micky ‘’dans le cadre de la célébration de la fête du drapeau haïtien.
Une décision qui a satisfait certains des signataires de la correspondance acheminée à la mairie de Miami. Selon Roger Biamby, l’un des signataires de la correspondance, ‘‘Sweet Micky’’ ne pourra pas se performer ce samedi. « C’est une belle victoire et nous allons continuer mettre la pression sur les autorités pour bannir définitivement Sweet Micky à Miami », déclare-t-il. Au micro de RHINEWS (in journal de la palce).
Cependant, il dit déplorer que Sweet Micky n’ait pas été déclaré ‘‘persona non grata’’.
A ce niveau, il se pose un problème légal à savoir est-ce possible de déclarer persona non grata un citoyen américain dans une ville des Etats-Unis, selon ce qui se dit au niveau des autorités locales de Miami. Ce qui relance d’ailleurs le débat sur la citoyenneté américaine de Michel Martelly.
Biamby insiste sur la nécessité pour les haïtiens de maintenir la mobilisation jusqu’à ce que l’ancien président soit déclaré indésirable à Miami.
Sweet Micky a déjà été empêché de se produire à Montréal et à New-York suite à des plaintes de citoyens lui reprochant notamment ses propos grivois dans ses soirées, ses liens présumés avec le milieu du crime organisé en Haïti.