Après avoir rencontré les émissaires américains, le président vénézuélien Nicolas Maduro a libéré hier mardi 8 mars deux Américains en détention dans un geste de bonne volonté envers les États-Unis.
Après 3 ans sans dialogue diplomatique entre ses deux pays, le conflit russo-ukrainien a forcé les États-unis à visiter Maduro, notamment pour ses réserves de pétrole.
L’un des hommes libérés, Gustavo Cardenas, faisait partie d’un groupe de six dirigeants pétroliers de Citgo, une société de raffinage américaine appartenant à la société pétrolière d’État vénézuélienne, qui aurait été arrêtés lors d’un pvoyage d’affaires à Caracas en 2017.
Le second citoyen libéré est un américano-cubain Jorge Fernandez.
Arrêté en 2021 pour avoir amené un drone au Venezuela, il a été relaché par Maduro.
Leur libération est intervenue le jour même où le président Joe Biden a déclaré que les États-Unis n’importeraient pas de pétrole de Russie en raison de leur guerre contre l’Ukraine.
Les responsables américains étudient l’opportunité de se tourner vers le Venezuela en tant que fournisseur alternatif potentiel alors que les prix de l’essence montent en flèche.
L’administration Biden avait exprimé peu d’intérêt à s’engager avec le Venezuela jusqu’au week-end dernier, peu convaincue que le président vénézuélien Nicolás Maduro renoncerait un jour au pouvoir ou serait renversé par l’opposition démocratique du pays, dirigée par Juan Guaidó.
Mais l’invasion de l’Ukraine par la Russie a poussé les États-Unis vers un engagement avec le Venezuela.