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Depuis après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, l’ingénieur Claude Prepetit, avisé, ne cesse d’inviter les autorités haïtiennes à repenser la façon dont se fait la construction en Haïti et les encourage à éduquer la population davantage. De son expertise et de ses nombres de prévisions apportées aux risques des catastrophes, Claude Prepetit se fait construire une réputation. Il semble avoir contact direct au mouvement du sol, de la mer car il est toujours le premier à pointer du doigt les cataclysmes afin d’éviter les pertes en vies humaines et les dégâts.
Le géologue Claude Prepetit rappelle toujours, qu’Haïti est un pays qui est traversé par des failles sismiques lesquelles pourraient à n’importe quel moment libérées des énergies et engendrées des pertes faramineuses. En effet, le séisme du 12 janvier 2010 dont la magnitude releve à 7.3 sur l’échelle de Richter a fait environ 300 000 morts et a causé d’énormes pertes matérielles sans oublier les sans-abri. Des années avant, le spécialiste n’avait pourtant cesser de prédire les autorités locales sur les menaces logeant sur le territoire national. Il a dénoncé à maintes reprises les modes de construction d’arriéré qui se font toujours en Haïti.
Claude Prepetit le cadre qui sauve des vies
Les constructions anarchiques, l’explosion démographique et la dégradation de l’environnement sont les trois piliers que le cadre du Bureau des Mines et de l’Énergie, ingénieur et géologue Claude Prepetit a toujours relevé jusqu’aux dates du 12 janvier 2010, 14 août 2021, 24 janvier 2022 pour ne citer que les plus remarquables. Claude Prepetit est le cadre qui sauve des vies. Il est détenteur d’un diplôme d’ingénieur géologue à l’École nationale supérieure des Mines de Paris du Centre de géologie l’ingénieur en 1988 après avoir décroché avant sa licence d’ingénieur civil à la Faculté des Sciences d’Haïti en 1976. Par prévenance, il a toujours eu un regard méticuleux sur les localisations des plaques d’Haïti.
Œuvres matérielles de Claude Prepetit
Dénommé le gardien des risques en Haïti, l’ingénieur Claude Prepetit ne rate aucune occasion sans se prononcer comment s’y faire aux catastrophes naturelles et combien il est urgent d’améliorer la qualité de nos constructions. Ainsi il publie en 2009, “Introduction à l’étude des matériaux de construction d’Haïti” ensuite, “La menace sismique en Haïti, hier, aujourd’hui et demain” en 2011 et, récemment il vient de publier à C3 Éditions “La face cachée de la Cathédrale de Port-au-Prince ou l’histoire d’une symphonie achevée”. Il a gardé le poste directeur de Surveillance sismique du Bureau des Mines et de l’Énergie depuis 2010. Il est à présent professeur de Géologie Appliquée à la Faculté des Sciences de l’université d’état d’Haïti. Aujourd’hui, il dirige le Bureau des Mines et de l’Énergie (BNE) en Haïti. C’est un homme très fougueux, qui aime son pays.
MDV / Fernando Live News
