30 janvier 2025

Leslie Voltaire condamne l’alliance des partis politiques avec la coalition criminelle «  viv ansanm »

À travers un tweet du 12 janvier 2025, le président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire a condamné avec fermeté l’alliance des partis politiques avec la coalition criminelle “ viv ansanm “.

Des partis politiques sont accusés d’être associés au groupe criminel “ viv ansanm “. Le président du CPT, Leslie Voltaire condamne fermement cette alliance . Il qualifie cette union« d’innaceptable » et alerte qu’elle représente une menace pour la République d’Haïti.

Leslie Voltaire dénonce « cette décision qui trahit la mémoire des victimes et qui porte atteinte à notre souveraineté.»

« Ces partis, en agissant ainsi, se sont écartés des principes républicains et devront en répondre devant la justice et nos concitoyens », déclare le CP.

Il appelle les forces vives de la nation à soutenir les efforts des autorités haïtiennes pour combattre ces dérives.

Le représentant du parti politique “ fanmi lavalas “ reconnaît que Haïti fait face à de nombreux défis, mais elle ne s’effondrera pas . « Elle restera debout. Ensemble, nous défendrons la loi et l’honneur», assure-t-il.

La coalition criminelle “ viv ansanm “ est formée l’année dernière. Elle est née de la fusion de deux anciennes alliances rivales: G9 et alliés, et le G-Pèp. Elle regroupe tous les tous les gangs armés du pays. Ces derniers contrôlent la capitale haïtienne, des villes de province.

Cette coalition a intensifié leurs violences dans le pays et ont provoqué la démission du premier ministre Ariel Henry l’année dernière. Ils ont à nouveau multiplié leurs violences pour protester contre la révocation du premier ministre Gary Conille par le CPT en novembre 2024 et exiger le départ du CPT.

Depuis l’alliance des gangs la situation sécuritaire du pays s’est de plus en plus détériorée. Durant l’année derniere plus de 5600 personnes ont été tuées par des gangs, tandis que plus de 2200 autres ont été blessées. Près d’une dizaine de commissariats ont été détruits ou incendiés par des gangs. Des institutions sanitaires n’en sont pas épargnées.

Partager
Isaac Léo

La rédaction

Journaliste, Diplomate

Voir tous les articles de La rédaction →

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *