par Alors que l’agence de presse fernandolivenews.com était parmi les premiers à relayer l’information selon laquelle les 12 autres otages du gang des 400 mawozo étaient libérés et rentrés chez eux en urgence, nouvelle confirmé par le premier responsable de la mission de Christian Aid David Troyer; une guerre sémantique a jailli a partir de l’explication quasi officielle faisant croire qu’ils se seraient échappés miraculeusement, guidés par la bonté des étoiles.
Cette explication contraste avec la déclaration du présumé chef de gang des 400 Mawozo qui affirme avoir gracié les 12 missionnaires enlevés qui restaient entre les mains des ravisseurs.
Toutefois, une frange importante de l’opinion publique réfute les deux thèses et les tourne en dérision sur les réseaux sociaux.
Si les États-Unis font de la maxime :” Ne pas négocier avec les terroristes” une limite à ne pas franchir, il n’en demeure pas moins plausible qu’ils auraient dérogé a cette maxime sous le jusqu’au-boutisme de gang d’Haïti.
Beaucoup de questionnements sur cette spectaculaire échappé des membres de la mission qui a annoncé vouloir pardonner aux kidnappeurs haïtiens, en droite ligne avec leur doctrine qui fait du pardon systématiquement un devoir divin.
Est-ce que les missionnaires ont effectivement payé une rançon ? Comment ont-ils su la voie a prendre après avoir fui? Comment le gang arrivera-t-il à absorber et dépenser autant d’argent ? Autant de questions qui resteront de toute évidence sans réponse et ce gang qui s’amuse à se faire appeler “les américains” (pa sòl nou pa pile, nou se ameriken disent-ils) continue de défrayer la chronique.
Les voies du Seigneur seraient-elles impénétrables au point où – voulant continuer à sauver la face – les États-Unis auraient payé à la fois la rançon de 17 millions de dollars réclamée et exigé d’embellir la version officielle.
