8 avril 2025

« Les villages de Dieu » de la romancière Emmelie Prophète remporte le prix Fetkann de cette année

“Les villages de Dieu”, de la romancière Emmelie Prophète et publié aux éditions Mémoire d’encrier l’année dernière  vient de remporter la 18ème édition du prix Fetkann Maryse Condé_ catégorie Mémoire. Ce titre doublement à succès dans les librairies, les salons de lecture et auprès des critiques ne cesse de gagner les cœurs des lecteurs les plus avisés pour la maieutique sacrée de l’écriture.

Dans une entrevue avec le plateforme Mus’Elles, l’auteur n’a pas caché sa joie et a fait savoir que ce prix représente beaucoup à ses yeux.

Un extrait de interview

“Recevoir un Prix est un grand privilège et une fierté. Comme je l’ai écrit dans le mot qui a été lu par mon éditeur Rodney Saint-Eloi au Café de Flore ce matin, il y a beaucoup de bons livres et pas assez de Prix, le Prix Fetkann a un fort ancrage caraibéen et est associé au nom de Maryse Condé, ce qui lui confère un aura particulier; et cette année est venu s’ajouter celui de Christiane Taubira dont 2020 marque les 20 ans de la loi qui porte son nom, la première à reconnaître la traite et l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. C’est une distinction qui me touche beaucoup.”

Aussi, il faut souligner que le livre ” Les Villages de Dieu” est en lice pour le prix des cinq continents de la francophonie, qui sera décerné le 16 décembre prochain.

Le prix FETKANN ! MARYSE CONDÉ « Mémoire des pays du Sud, Mémoire de l’Humanité » est créé en 2001 au lendemain de la loi Taubira dont l’article 2 préconise que les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences
humaines doivent accorder à ces questions la place conséquente qu’elles méritent. Ce prix vise à encourager et à récompenser des œuvres littéraires en faveur des principes républicains (liberté, égalité, fraternité) et du travail de mémoire des pays du Sud. Il s’agit de valoriser la culture du monde noir par le biais de la littérature et de prévenir toute forme d’intolérance ou autres actes répréhensibles contre les droits fondamentaux de l’être humain. », a-t-on lu sur le site du prix.

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