21 novembre 2024

Les Etats-Unis de Joe Biden Menacent de boycotter les JO de Pékin

Sans langue de bois, les colonnes des presses soulignent en gras qu’un “boycott diplomatique” serait envisageable par la Maison Blanche à la réalisation des jeux Olympique de Pékin l’année prochaine. Cette décision devra permettre de protester, notamment, contre la répression des musulmans ouïghours au Xinjiang.

Le Washington Post a rapporté, le mardi 16 novembre dernier, en citant des sources proches du dossier, que la Maison Blanche devrait annoncer prochainement que ni le président Joe Biden, ni aucun autre responsable gouvernemental américain, n’assistera aux Jeux de Pékin.

Dans l’idée de renforcer les responsabilités et de faire respecter les droits humains, les Etats-Unis prévoient de boycotter la réalisation des Jeux Olympiques d’hiver qui auront lieux à Pékin dans la Capitale Chinoise. Qualifiée de “génocide”, la répression des musulmans ouïghours au Xinjiang, en Chine, par Washington, cette mesure est prise en vue de protester et de forcer les autorités Chinoises à faire respecter le droit et la liberté de chacun.

Toutefois, il faut souligner que les athlètes américains participeront normalement aux épreuves.

Toujours, selon le Washington Post, Joe Biden devrait “approuver” d’ici fin novembre cette option qui lui a été formellement recommandée par ses conseillers.

“Je plaide depuis longtemps pour un boycott diplomatique des Jeux de Pékin et j’ai bon espoir de voir le gouvernement adresser un message fort au Parti communiste chinois sans punir les athlètes américains”, a réagi sur Twitter le sénateur républicain Mitt Romney après la publication de l’article du Washington Post.

Une menace qui a provoqué l’Ire de la Chine…

«Mélanger la politique et le sport va à l’encontre de l’esprit olympique», a répondu d’entrée de jeu devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian.
«Les accusations des Etats-Unis envers la Chine à propos des droits de l’Homme sont dénuées de vérité et totalement sans fondement», a-t-il ajouté.

Ce regain de tension survient quelques jours seulement après le sommet virtuel entre le président Biden et son homologue chinois Xi Jinping censé établir des «garde-fous» pour éviter que leurs nombreux différends ne dégénèrent en conflit.

Depuis des mois, le gouvernement américain recherche la meilleure façon de se positionner à l’égard de cet événement populaire et planétaire organisé par un pays qu’il accuse de perpétrer un “génocide” contre les musulmans ouïghours du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.

Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme accusent Pékin d’avoir interné au Xinjiang au moins un million de musulmans dans des «camps de rééducation».

Les autorités chinoises dénoncent systématiquement «l’ingérence» des Occidentaux qui condamnent cette situation, assurant qu’il s’agit de «centres de formation professionnelle» pour soutenir l’emploi et combattre l’extrémisme religieux.

«Fermer les yeux»

Jusqu’ici, interrogée sur sa décision, l’administration Biden bottait en touche, affirmant qu’elle voulait se coordonner avec les alliés des Etats-Unis en vue d’une «approche commune».

Mais l’échéance arrive: les sports d’hiver ont rendez-vous du 4 au 20 février dans la capitale chinoise.

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